L’organigramme de nouveau régulateur français des jeux de hasard en ligne continue d’accueillir de nouveaux responsables. L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) vient de nommer son directeur général et d’autres cadres qui auront la charge du bon fonctionnement de l’entité dans les prochaines années à venir.
Les mêmes objectifs à atteindre
Le successeur de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) vient de choisir son directeur général en la personne de Rémi Lataste. Il aura la tâche de gérer le nouveau régulateur du marché français dans le secteur des jeux de hasard en ligne. Sa fonction consiste également à s’occuper du budget et du service de recrutement du personnel. L’ancien responsable de la structuration du ministère de l’Économie et des Finances et maître conférencier en droit public à l’Université Montesquieu de Bordeaux possède les qualifications nécessaires pour mener à bien cette mission. Afin de l’aider dans cette voie, il sera accompagné de son nouveau secrétaire général, Olivier Tournut. Ses responsabilités se tournent vers les procédures de passation des marchés selon les règles en vigueur. Cela inclut également la gestion de l’organisation de l’autorité de régulation. Quant à son parcours, il s’est occupé du budget et des conventions et des différentes démarches administratives à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
Dans la foulée, l’Autorité Nationale des Jeux se munit aussi d’un responsable des ressources humaines, Jean-Baptiste Menguy, et une directrice du budget et des comptes publics, Imman Toufik. Le premier travaillait déjà au sein de l’ARJEL et sera toujours présent pour assister Olivier Tournut dans certaines fonctions. Quant à Mme Toufik, elle avait les mêmes activités au ministère de l’Économie et des Finances ainsi qu’au ministère de l’Écologie. Il va sans dire qu’elle connaît très bien son domaine de compétence. À titre de rappel, en février 2020, c’est Isabelle Falque-Pierrotin qui a été désignée présidente de l’ANJ, celle qui était à la tête de la CNIL.
Par rapport à l’ARJEL, les missions de l’ANJ ne changent pas et s’étendent même pour instaurer un jeu responsable. D’une manière générale, son rôle consiste surtout à octroyer des autorisations d’exploitation à destination des acteurs qui veulent investir dans le marché des jeux d’argent en France. En tout, 14 opérateurs en ligne détenant une licence sont concernés ainsi que 202 casinos terrestres implantés sur le territoire national. Le mot d’ordre est simple, la protection des joueurs contre la dépendance au jeu demeure une priorité. Outre cette mission, la liste des travaux intègre également la prévention face aux activités illégales et la promotion d’un secteur à la fois transparent et conforme à la loi.
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