Dans un communiqué de presse du 22 octobre 2020, la Présidente de l’ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin et le Directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, ont annoncé la signature d’une convention permettant de renforcer la collaboration entre les deux services. Désormais, l’Autorité Nationale des jeux et le Service Centre des Courses et Jeux (SCCJ) vont optimiser le contrôle du marché des jeux d’argent et de hasard.
Une convention officialisée et des objectifs bien définis
Ce jeudi, l’Autorité nationale des jeux et la police nationale ont concrétisé leur partenariat dans l’application des normes en vigueur en matière de jeux d’argent et de hasard. Cette convention a déjà été mise sur la table durant la création de l’ANJ et la privatisation de la Française des jeux. Désormais, il revient au régulateur de se charger de l’ensemble du marché sauf du côté des casinos qui demeurent sous l’égide du ministère de l’Intérieur. D’après l’Ordonnance du 2 octobre 2019, le rôle de l’autorité de régulation s’est élargi en valorisant le respect des obligations imposées aux opérateurs de jeux en ligne réglementés et titulaires de droits exclusifs. Les règles établies concernent la prévention, la protection des mineurs et la lutte contre le blanchiment d’argent. Dans les établissements de jeu et les clubs de jeux, le contrôle de l’ANJ cible uniquement le jeu excessif. C’est au ministre de l’Intérieur d’étudier le cas des maisons de jeu en termes d’ouverture et exploitation des réseaux de distribution en loterie ou paris offerts par des exploitants agréés comme la FDJ et le PMU. Dans ce cas, le ministre missionne le SCCJ qui s’occupe de la surveillance des hippodromes et participe à l’octroi des autorisations auprès d’acteurs actifs dans l’univers des paris hippiques.
En rendant officielle cette convention, les autorités compétentes souhaitent instaurer une approche objective au sujet de la réglementation des jeux d’argent et de hasard. L’accord permet aux deux parties, l’ANJ et le SCCJ, de combiner leurs interventions de contrôle au sein des points de vente FDJ, PMU et des casinos. Leur travail inclut de nombreux points, à commencer par l’échange d’informations en vue d’améliorer la communication et les connaissances dans le domaine. La coopération touche aussi l’organisation des actions à mener tout au long du processus touchant les différents opérateurs, les points de vente, les casinos et les clubs de jeux de la capitale. Enfin, les deux intéressés prennent en charge l’accueil et la formation des agents.
Dans l’ensemble, la concrétisation de cette convention représente une étape cruciale favorisant le dialogue et la coopération entre l’ANJ et le SCCJ. Cette étroite collaboration permettra aux deux acteurs de procéder à un meilleur échange au moment des bilans et proposer des solutions adéquates.
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