D’après le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, la Française des Jeux pourrait être privatisée avant la fin de l’année. Le processus devrait se dérouler dans les meilleures conditions possibles et dans une totale transparence.
Un appel d’offres déjà en cours
La privatisation de la Française des Jeux est actuellement au cœur des débats suscitant l’attention de tous les acteurs du secteur. Elle pourrait bien être concluante d’ici la fin de l’année démontre l’agissement du gouvernement. En effet, ce dernier vient de lancer un appel d’offres pour les banques, conseil en charge de la préparation en Bourse de l’entreprise avec un chiffre d’affaires de 72 % géré par l’État. Mercredi sur BFMTV et RMC, Bruno Le Maire a déclaré que le choix des banques-conseils sera réalisé par l’Agence des Participations de l’État ou APE avant le mois de juillet prochain. Après cette initiative, le principal intéressé aura la tâche de rédiger un document de base qui sera soumis à l’AMF ou Autorité des Marchés Financiers. Une fois l’opération terminée, le gouvernement n’aura plus que 20 à 30 % du capital de la FDJ. De son côté, Stéphane Pallez, la présidente-directrice générale de la FDJ depuis 2014, devrait préserver sa fonction au sein de la firme lors d’un Conseil des ministres qui aura lieu prochainement. Elle se présente pour un autre mandat qui s’achève en novembre prochain suite à son audition devant les commissions ad hoc de l’Assemblée nationale et du Sénat. À noter que les différentes privatisations dans la liste consistent essentiellement à financer des investissements durables et supprimer les dettes qui représentent au moins 99 % du PIB.
Des mesures mises en place
Sur le marché, la FDJ constitue la deuxième loterie européenne et quatrième mondiale générant 15,8 milliards d’euros de mises. Sa contribution aux finances publiques atteint les 3,5 milliards d’euros, une somme qui sera maintenue après la privatisation. Autant de parieurs qui tentent leur chance afin de remporter le gros lot. Ce qui soulève la question de l’addiction aux jeux par les diverses associations de prévention. Avec cette privatisation, le ministre tient à souligner l’importance de la protection des joueurs en renforçant les garanties contre la dépendance aux jeux compulsifs. Il a affirmé qu’une nouvelle autorité indépendante sera instaurée et utilisée en tant qu’outils de lutte contre l’addiction.
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