Concernant la privatisation de la FDJ, les députés ont prévu que cette procédure ne sera définitive qu’après la mise en place d’une nouvelle loi sur les jeux d’argent et de hasard. Par un amendement au projet de loi Pacte, aucune décision n’a encore été prise.
Une privatisation qui fait grand bruit
Dans la soirée de jeudi à vendredi dernier, un amendement LREM a été adopté en commission spéciale imposant une nouvelle régulation, prévue par ordonnance. Cela inclut un transfert au privé de la majeure partie du capital de la FDJ au préalable. Il faut savoir que l’État dispose actuellement de 72 % des parts de l’entreprise. D’ailleurs, le groupe détient le monopole en France concernant les jeux de tirage et de grattage. Au moins une centaine de points de vente existent à travers le territoire attirent des millions de consommateurs chaque année. Le gouvernement français met au goût du jour les formules de privatisation avec la loi Pacte. L’objectif consiste à engranger le maximum de revenus et renflouer les caisses de l’État. Selon une source du dossier, c’est une opération de capitalisme populaire donnant aux Français la possibilité d’acquérir des titres d’une société en particulier. Du côté de la FDJ, l’entreprise est en pleine croissance affichant des chiffres records, soit 15,1 milliards d’euros de mises et une hausse de 5,7 % de son activité. Par ailleurs, le groupe mise également sur l’international en ne cumulant quasiment pas de dettes et environ 1 milliard d’euros de trésorerie.
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, se charge du projet de loi qui sera examiné dans l’hémicycle à partir du 25 septembre prochain. Cette démarche sera présentée devant les députés et le débat concernant la régulation des jeux débute au début du mois d’octobre. Le principal intéressé a affirmé que la privatisation de la FDJ ne sera lancée qu’après l’instauration des différentes formalités de régulation. En juillet, la PDG du groupe, Stéphane Pallez, avait affirmé à l’AFP qu’il n’y a pas de changement de statut de l’opérateur en vue de préserver la réputation de la marque et son principe de fonctionnement.
Dans le secteur, le gouvernement amasse chaque année plus de trois milliards d’euros prélevés sur les mises des 26 millions de joueurs répertoriés. C’est une manne financière importante qui sera maintenue même après la privatisation de la FDJ.
Laisser un commentaire