La privatisation suscite l’intérêt depuis que les rumeurs et les « peut-être » du gouvernement ont été lancés dernièrement. Parmi les opérateurs qui désirent se porter candidat, il y a le groupe Tranchant. Ce dernier commence à mener un groupement pour se porter candidat à cette privatisation de la FDJ. Il faut dire que des observateurs ont évoqué la possibilité que cette privatisation se concrétise afin de gagner 10 milliards d’euros d’actifs à encaisser par l’État qui en a besoin.
Une privatisation qui pourrait bien avoir lieu
Jusqu’ici aucune confirmation n’a été faite même si le gouvernement a déjà évoqué le sujet et qu’il a annoncé que c’est une possibilité. La cession de la FDJ pourrait rapporter 10 milliards d’euros d’actifs pour l’État si le projet se concrétise. Ce ne sont pas les candidats qui manquent vu que c’est la poule aux œufs d’or de celui-ci. Rien qu’en 2016, cette société d’État a généré 14,3 milliards d’euros de ventes. Il n’est pas étonnant qu’il y ait une bousculade. Depuis quelques jours déjà, le ministre de l’Économie et des Finances a obtenu une sollicitation d’intérêts officiels.
Au début du mois de septembre, il a reçu une lettre officielle de la part de Georges Tranchant, qui n’est autre que le président du groupe Tranchant, qui est aujourd’hui au numéro quatre des opérateurs exploitants des casinos terrestres français. Il se présente comme étant le représentant d’un groupe d’investisseurs. Il faut souligner que l’État n’aura pas de difficultés à céder sa société vu les chiffres qu’elle génère et la popularité qu’elle a déjà auprès des Français. Dans sa lettre pour le ministre, Bruno Le Maire, Georges affirme directement qu’il semble envisageable que l’État réalise la cession d’une partie ou l’ensemble de sa participation au sein de la FDJ ou la Française des jeux. Il rajoute que si c’est le cas, son groupement d’investisseurs souhaite participer à cette privatisation et notamment à être prêt à racheter la participation de l’État.
D’importantes actions à céder
Georges Tranchant a déjà imaginé un scénario bien rodé. Pour lui, le principe est simple : créer une société qui aura pour mission de racheter une partie ou l’ensemble des actions de l’État, ce qui équivaut à 72 % du capital de la Française des jeux. Cette société sera constituée d’investisseurs financiers ainsi que de professionnels dans le secteur des jeux. Le groupe Tranchant en fera bien sûr partie. Le président du groupe a refusé de mentionner des noms, mais il assure que des fonds sont prêts à être investis. Il est confiant dans ses propos et précise qu’il n’y aura pas de problème à trouver des investisseurs. Pour lui l’opération se chiffrerait entre 1 à 2,5 milliards d’euros.
Il a déclaré qu’il n’y aura pas de changement sur le monopole de la FDJ sur les paris sportifs en points de vente et sur les loteries. Tout sera maintenu tel qu’il est actuellement. Toutefois, il a lancé un appel sur la remise à plat dans le secteur des jeux. Il n’a pas hésité à mentionner un phénomène de Gaming Bang français. Pour attirer Bruno Le Maire à ce propos, il a mentionné dans son courrier sur la modernisation et la rationalisation des acteurs français du jeu sont souhaitables, dans le cadre en outre d’une commission consultative. Cela a été envisagé il y a plusieurs années, mais n’a jamais été réalisé.
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