Le gouvernement de la France souhaite réellement privatiser la Française des jeux. Un communiqué fait par le Ministère de l’Économie à l’Assemblée Nationale confirme cette volonté. L’État francophone désire vendre les actions de la FDJ tout en gardant le monopole. Il veut garder le contrôle sur la société.
C’est un sujet récurrent dont nous en avons déjàj parlé en 2017 ici et là.
Selon Bruno Le Maire du Ministère de l’Économie, pendant une séance nocturne, la gestion du loto n’est pas à la charge de l’État. Un organisme privé peut tout aussi s’en occuper. Si l’on suit la logique de Monsieur Le Maire, la privatisation de la compagnie de loterie semble voir le jour. Pour l’heure, l’État possède 72 % des parts de la FDJ. Par ailleurs, ce dernier compte les vendre. Pour ce qui est du reste du capital, les actionnaires minoritaires en bénéficieront. Ils pourront en outre, garder leurs statuts. Quant aux salariés de l’entreprise, leur part revient à 5 %. D’après le ministre, une augmentation est envisageable. L’État créera alors une autorité de régulation pour l’ensemble des jeux. Ainsi, ce dernier pourra contrôler les réglementations des jeux. Jusqu’à aujourd’hui, le dossier n’est pas officiel, cette alternative peut être le pilier d’une belle opération à court terme. De plus, le gouvernement pourra gérer l’essentiel des revenus réguliers de la FDJ.
L’État en France possède des avantages avec la FDJ
La France détient déjà l’énorme part du marché des jeux d’argent. En effet, elle a des droits concernant les jeux de loterie ainsi que les jeux de grattage. Par ailleurs, elle compte bien les garder à son actif. Ceux-ci peuvent générer beaucoup d’argent. Les parieurs ont dépensé 14,3 milliards d’euros en 2016. Les 9,5 milliards d’euros ont été redistribués aux plus chanceux et les 3,1 milliards d’euros ont été versés à l’État. Et tout cela grâce aux différents prélèvements et aux taxes. Ainsi, cette recette est bien plus élevée que les 124 millions d’euros de revenu versés par la FDJ à son principal actionnaire. Hormis les stratégies financières du gouvernement, le premier objectif de l’hexagone reste avant tout la sécurisation des joueurs contre le blanchiment d’argent, d’addiction ou même d’activités frauduleuses. Les joueurs ont très souvent des idées noires dans ce type de divertissement.
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