Thomas Fabius vient d’être condamné à payer une amende de 75 000 € pour « faux et usage de faux en écriture privée » et « escroquerie ». La victime de ces actes du fils de Laurent Fabius est un casino marocain du nom de Mamounia. C’est là que Fabius fils se rendait pour vivre sa passion pour les jeux de casino, jusqu’à se faire passer pour un conseiller en banque et à émettre un ordre de virement factice. Il a dû répondre de ses actes au tribunal correctionnel de Paris, 3 ans après les faits.
Il doit payer 75 000 € d’amende à cause de ses actes et de sa passion pour les jeux de casino
Thomas Fabius, fils de Laurent Fabius (président du Conseil constitutionnel) et âgé de 37 ans, vient d’être condamné à payer 75 000 euros d’amende dans une affaire d’escroquerie. En effet, Fabius fils était accusé d’avoir été au centre d’une escroquerie bien organisée par ses soins dans l’un des casinos de la ville de Marrakech (Maroc). Étant un client régulier de ce casino, Thomas Fabius a été accusé et jugé coupable pour « faux et usage de faux en écriture privée », ainsi que pour « escroquerie », comme il l’avait été signalé. Cette sentence a été prononcée par le tribunal correctionnel de Paris lors de ce qui est appelé dans le domaine judiciaire le « plaider coupable ».
Le début de cette affaire ne date pas d’aujourd’hui ; cela remonte à plusieurs années. C’est en effet en 2016 que Thomas Fabius avait été mis en examen pour avoir rédigé un ordre de virement de plus de 200 000 euros qui n’a jamais été effectué. Cet ordre de virement avait pour destinataire un casino de marocain de la ville de Marrakech du nom de Mamounia. C’est dans cet établissement que le fils de l’ancien ministre socialiste des affaires étrangères avait pris l’habitude de se rendre pour profiter de sa passion pour les jeux d’argent. Il était même devenu un client régulier et habituel du site de jeu. Il a donc engagé sa responsabilité dans un lieu qu’il connaissait bien et dans lequel il était lui aussi déjà connu.
Il se faisait passer pour un conseiller en banque
La plainte liée à cette affaire a été déposée non pas par le casino, mais par la Société Générale elle-même. Cette dernière reproche à Thomas Fabius plusieurs choses. Parmi celles-ci se trouve le fait qu’il ait fait croire aux gérants du casino qu’il était un conseiller en banque. Il a de cette façon pu mettre en confiance le casino, lui montrer la fiabilité du joueur et le rassurer sur les différents paiements qui seraient effectués. Il pouvait ainsi continuer de profiter des différents jeux du casino terrestre sans problème et sans se sentir menacé à aucun moment. La Société Générale s’est donc chargée de cette affaire et l’a amenée devant les tribunaux ayant l’autorité de rendre un jugement juste.
Il n’en est pas à son premier coup
Thomas Fabius n’en est malheureusement pas à son coup d’essai. Cette affaire n’est pas sa toute première rencontre avec la justice d’un pays pour le même genre d’accusation. Il y a en effet quelques années, il faisait déjà l’objet de poursuites judiciaires aux États-Unis. Les motifs de ces interpellations étaient similaires à ceux de l’affaire du casino marocain. Son amour démesuré des jeux de casino et son besoin d’assouvir ses pulsions de jeu ont pris le dessus et l’ont poussé à agir de façon illégale.
Ces déboires avec la justice américaine ont eu lieu durant l’année 2015, un an à peine avant sa récidive de 2016. Ils se sont précisément produits dans l’État du Nevada. Il était accusé d’avoir produit des chèques en bois et de les avoir déposés dans des casinos de la capitale internationale des jeux, Las Vegas (même si ce statut de capitale internationale du jeu lui est déjà contesté par Macao). À la suite de cela, un mandat d’arrêt en son nom a été délivré par les autorités compétentes. Ce mandat spécifiait clairement les raisons de cette arrestation, lesquelles étaient une fois encore la production de documents illégaux destinés aux opérateurs de casino. Ces documents avaient une valeur supérieure à 3,5 millions de dollars (soit plus de 3,2 millions d’euros), et concernaient plusieurs casinos au cours de l’année 2012.
L’accusé n’étant pas sur le territoire américain, la justice américaine ne peut pour le moment plus effectuer aucune action contre lui. Ce mandat n’a effet que sur le territoire américain et est considéré comme nul et sans effet en dehors des États-Unis.
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