Lors d’une décision de justice, un poissonnier vient d’écoper d’une amende de 7 000 euros et de six mois de prison avec sursis pour avoir organisé des parties de poker illégales. L’affaire remonte au mois de juillet 2020 jusqu’à janvier 2021 à Draveil dans l’Essonne.
Un tripot clandestin en pleine crise sanitaire
À la suite de son jugement, un poissonnier est condamné à six mois de prison avec sursis et une amende allant jusqu’à 7 000 euros. L’individu a été interpellé pour organisation de soirées de poker clandestines à Draveil en Essonne. Les investigations ont été menées par les enquêteurs du service des courses et des jeux. En novembre 2020, ils ont eu pour cible un tripot qui propose des parties de poker dans la rue du château des rentiers.
Durant la crise sanitaire due à la pandémie mondiale de Covid-19, les casinos et les clubs de jeu ont tous affiché portes closes. Par conséquent, les maisons de jeux clandestines augmentant en nombre et attirent de nombreux adeptes. De plus, les organisateurs prennent tous les risques afin de promouvoir leurs activités en citant, par exemple, l’envoi de flyers sur Snapchat sous le pseudo « ça mousse bisquet ». Lors de ces soirées de jeux non réglementées, tout est mis en place pour satisfaire les participants. Lors du service, de belles hôtesses se chargent de l’accueil des joueurs. Ces dernières leur servent des pâtisseries et des confiseries avant de commencer les parties.
Dans ce tripot, la gérante se nomme Sandra, une croupière professionnelle au chômage au moment des faits. La jeune femme collabore de manière illégale avec les deux organisateurs de soirées de poker clandestines. Cela se passait, soit à proximité de Gentilly dans le Val-de-Marne, soit à Montrouge dans les Hauts-de-Seine. Selon les informations obtenues, elle aurait entretenu une relation amoureuse avec le poissonnier. Celui-ci s’adonnait souvent au Texas Hold’em poker au domicile de la prévenue.
Une dépendance fortement liée au chômage
Sans emploi, le poissonnier avait des fins de mois difficiles et peine à trouver du travail après avoir travaillé au marché de Rungis. Il choisit de gagner de l’argent en jouant au poker et en organisant des parties clandestines. Par cette idée, l’homme a décidé de transformer son deux-pièces en club de jeux. En vue d’en faire la publicité, il envoie des annonces et embauche des joueurs. L’accès à la salle de jeu varie de 50 à 100 euros, dont une commission de 5 % sur les gains remise au poissonnier en incluant 3 à 4 % sur le pot. Sans les frais, l’intéressé aurait encaissé une somme de 22 000 et 48 000 euros.
Devant les juges, le poissonnier tente de faire profil bas en répondant sans hésitation aux questions. D’après ses déclarations, il s’est lancé dans cette affaire dans le but de combler son inactivité. Actuellement, il affirme reprendre sa vie en main en retravaillant de nuit à Rungis. Son avocat, maître Daoud Achour, a expliqué que l’appât du gain était très alléchant pour son client compte tenu de sa situation financière. Il a aussi affirmé que ce poissonnier a voulu impressionner Sandra, la croupière, sa petite amie. En conséquence, le principal intéressé doit verser une forte amende à la suite de ces accusations sans oublier une peine de prison de six mois avec sursis.
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