D’après les récentes actualités, cinq entreprises spécialisées dans les jeux de hasard en Belgique ont convenu d’un comme un accord d’arrêter la diffusion de publicité en radio, télévision et presse écrite. Ces derniers ont proposé au ministère de la Justice d’appliquer cette norme à l’ensemble des acteurs sur le marché.
Une initiative qui surprend
Sur le territoire belge, cinq firmes de jeux de hasard se sont alliées pour limiter ou stopper les offres publicitaires dans ce domaine. Il s’agit de Golden Palace Casino, Ardent Group, Napoleon Games, Unibet et Betfirst. Les leaders dans le secteur puisqu’ils représentent au moins 65 % du marché légal des jeux de paris en Belgique. En partenariat avec l’Association belge des opérateurs de jeux de hasard (BAGO), les principaux intéressés interpellent le ministre de la Justice Koen Geens sur la suppression de la publicité en radio, télévision et presse écrite à partir du 1er janvier.
En prenant cette décision, les cinq sociétés garantissent une action dépassant leurs obligations légales. Elles comptent démontrer leur volonté de changer les choses et de lancer un appel aux responsables sur les agissements de la Loterie Nationale. À noter que les réglementations en vigueur ont été consolidées par les autorités compétentes. Et la démarche touche essentiellement la publicité qui a été enlevée des programmes dédiés aux enfants et lors des compétitions sportives retransmises en direct. Sur le web, les plateformes concernées se limitent à des prestations uniquement proposées sur leur propre site. Ces exploitants n’auront plus le droit de diffuser des spots publicitaires personnalisés qui seront désormais destinés aux joueurs inscrits.
Dans l’univers des jeux d’argent et de hasard, les opérateurs estiment que cette règle devrait être appliquée à tous et notamment la Loterie Nationale. Il faut dire que le groupe bénéficie d’une certaine liberté en matière publicitaire. Les cinq acteurs dénoncent un traitement de faveur à l’égard de la Loterie. Afin de trouver un accord, ils veulent négocier avec les autorités sur le sujet. Selon l’unité professionnelle BAGO, une loi trop stricte pourrait provoquer l’émergence de pratique illégale. Elle ajoute que l’absence de publicité pourrait également paralyser la moitié du marché belge et susciter un système de marketing agressif de la part des entreprises non conformes.
Le ministère de la Justice ne s’est pas encore prononcé et n’a pas donné de directives précises. Pour le moment, le secteur des jeux de hasard rapporte un milliard d’euros bruts par an dont la partie sera redistribuée sous forme de gains aux joueurs. Parmi les stratégies de communication, la publicité demeure la plus efficace et rapide.
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