Selon les récentes révélations, la Commission des jeux de hasard est sur le point de vivre un grand bouleversement dans sa hiérarchie. En effet, trois dirigeants du régulateur comprenant le directeur Peter Naessens sont priés de déposer leur démission à la suite d’une affaire de corruption. Quant au président, il compte également prendre sa retraite.
Des départs pour des raisons différentes
Le régulateur du secteur des casinos, des salles de jeux, des paris et des machines de jeux physique ainsi qu’en ligne est en train d’opérer des changements au niveau de sa direction. Selon les informations, le président Étienne Marique, le responsable du secrétariat Peter Naessens, le responsable de l’informatique Norbert Boyens et Patrick Hubeau le policier en charge des enquêtes, vont prochainement quitter le navire. Les raisons divergent puisque les renseignements sur le sujet ont été publiés via plusieurs sources du secteur. Ces mesures résultent de l’intervention du ministre de la Justice Koen Geens auprès du SPF Justice. Le communiqué confirme que les quatre hommes n’exerceront plus leur fonction au sein de la Commission. Diffusée mardi dernier, la nouvelle indique que Koen Geens a reçu le rapport du médiateur fédéral relatif à une enquête concernant une infraction et une atteinte à l’intégrité du régulateur. Depuis cette démarche, le principal intéressé a décidé de procéder aux diverses vérifications nécessaires. Il a l’intention de saisir le Conseil des ministres le plus rapidement possible. L’objectif sera d’assurer au maximum la bonne marche des activités de la Commission sur le marché. Par ailleurs, le ministre a également demandé au président du SPF Justice de sanctionner les personnes n’ayant pas respecté les règlements internes.
Dans le viseur du ministre, le directeur du secrétariat, Peter Naessens, qui reste au cœur d’une enquête dirigée par le Centre Intégrité. Ce dernier est suspecté d’avoir accepté des pots-de-vin sous forme de cadeaux venant de nombreux opérateurs de paris. Pour Patrick Hubeau, son rôle en tant que policier assurant le bon fonctionnement des activités était totalement détaché face à ces agissements. Du côté de Norbert Beyens, l’informaticien, sa requête consistait à prolonger son contrat de travail. Mais sa demande a été refusée vu qu’il a déjà atteint l’âge de la retraite. Enfin, Étienne Marique devrait bientôt céder son poste de président de la Commission des jeux. Concernant leur remplaçant, aucun nom n’a encore été communiqué.
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