Le régulateur des jeux de hasard en Chypre a adopté des règles en vue de réduire l’impact desdits jeux sur la population. Depuis le 17 juillet 2019, les opérateurs de casino du pays sont sous le coup de nombreuses restrictions dans les médias, sur internet, et même dans la rue, surtout en ce qui concerne leurs actions promotionnelles et publicitaires.
Une restriction des actions promotionnelles et publicitaires des casinos
À Chypre, le marché du jeu de hasard ne sera plus jamais comme avant. Le régulateur chargé de cette industrie a adopté un ensemble de règles plus ou moins strictes à l’encontre des opérateurs de jeu de hasard du pays.
Dans ce pays à cheval entre l’Union européenne et l’Asie, les opérateurs de casino ne sont pas légion. Dans les faits, le pays n’en compte que 4. Le plus connu est un casino temporaire du nom de Limassol. Il est accompagné dans le pays par 3 autres opérateurs à savoir Ayia Napa, Larnaca, et le casino Nicosia. Tous les 4 casinos sont sous une licence de casino de catégorie C2 détenue par la société Integrated Casino Resorts Limited (abrégée ICR) elle-même filiale du grand groupe Melco Resorts & Entertainment. L’envergure de cette société ne va pas la dispenser du respect des règles du régulateur CGC.
CGC, c’est l’acronyme qui est donné à la Cyprus Gaming and Casino Supervision Commission, le régulateur des jeux de hasard en Chypre. Il y a quelques jours, le régulateur a annoncé qu’un ensemble de règles allaient entrer en vigueur et encadrer le déploiement des casinos dans le pays. Le 17 juillet 2019, on a donc assisté à la présentation de l’orientation de la promotion et de la publicité de casino qui comporte de nombreuses obligations et restrictions dans lesdits domaines. Cette réglementation concerne les opérateurs de casino, mais aussi tous les agents qui traitent avec lui, junkets (ou apporteurs d’affaires) compris.
Le souci de réduire au mieux l’impact des casinos sur la population chypriote
La CGC a précisé que les règles qu’il a instaurées visent moins à restreindre le champ d’action des opérateurs de casino, que de promouvoir le jeu responsable. Le régulateur veut donc minimiser le plus possible l’impact des actions commerciales sur la population chypriote en général, et sur les mineurs, les joueurs à problème, et les personnes vulnérables.
L’une des règles les plus saillantes de la législation de la CGC exige que les spots publicitaires faisant la promotion des jeux de hasard ne passent pas entre 6h du matin et 23h. Mais, même après cette plage horaire, les opérateurs de média doivent se rassurer que lesdites publicités ne passent pas après ou avant une émission destinée au public jeune ou même une émission réputée très appréciée par les jeunes.
Le chapitre concernant les jeunes prend aussi en compte le terrain. Ainsi, une affiche ou un quelconque spot extérieur ne doit pas être visible à moins de 300 mètres d’une école, ou d’un lieu réputé régulièrement fréquenté par les jeunes, y compris les théâtres où des présentations destinées aux jeunes ont lieu.
De même sur internet, la CGC ajoute qu’aucune campagne ne doit cibler les individus de moins de 21 ans, âge de majorité dans le pays. Le régulateur chypriote a même donné l’interdiction aux opérateurs de son ressort d’éviter d’avoir des spots publicitaires à l’intérieur des sites web qui dénigrent la République de Chypre ou les agences de cette dernière.
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