Dans le cadre d’une potentielle légalisation des jeux de casino en Thaïlande, une étude de la Chambre des représentants a été confiée au ministère des Finances à la suite d’une lettre urgente envoyée par le Secrétariat du Cabinet. Dans ce courrier, le département collaborera avec 16 agences spécifiques afin d’examiner en profondeur le rapport et d’apporter ses recommandations dans un délai de 30 jours.
Contribution de 16 agences supplémentaires pour cette étude
C’est officiel, le ministère des Finances se penchera de près sur l’étude de la Chambre des représentants avec la participation de 16 autres agences. Il y a le Conseil national de développement économique et social, le Bureau du Conseil d’État, le Bureau national du bouddhisme et la Police royale thaïlandaise. Dans cette démarche, plusieurs ministères auront également leur rôle en citant entre autres le Tourisme et les Sports, le Travail, la Santé publique ainsi que le Développement social et la Sécurité humaine.
Lors d’une réunion du cabinet prévue le 9 avril dernier, le rapport du comité de la Chambre a reçu l’approbation de la majorité. Celui-ci comprenait quelques détails sur les atouts et les points négatifs dans l’ouverture de complexes de divertissement sur le territoire thaïlandais. Les structures intégreraient des casinos, des établissements hôteliers, des salles de spectacles, des parcs d’attractions et des centres commerciaux. Le montant de chaque investissement est estimé au moins à 100 milliards de bahts. Pour le vice-ministre des Finances, Julapun Amornvivat, ces infrastructures pourraient fournir un certain nombre d’avantages notamment des emplois, la croissance du tourisme et la limitation des jeux illégaux. En termes de revenus, il espère enregistrer des bénéfices entre 40 et 50 milliards de bahts par an.
D’après l’étude du casino, le marché applique une taxe de 17 % imposée sur les revenus bruts des jeux, soit un régime fiscal le plus intéressant de la région. Du côté des licences, elles seront exploitables sur une durée de 20 ans en donnant aux opérateurs de la renouveler tous les 5 ans. Parmi les suggestions du cabinet, il recommande différents investissements semblables à la concession de Macao entre les opérateurs privés et le gouvernement. Il a également émis l’importance de la proximité des centres de villégiature intégrés avec les aéroports internationaux en vue de faciliter les déplacements.
Dans tous les cas, si la Thaïlande se lance dans l’aventure, le pays pourrait légaliser l’industrie des jeux de casino avant le Japon. Néanmoins, les autorités thaïlandaises continuent leur répression contre les jeux en ligne sans licence
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