Dans le cadre de la légalisation des casinos, le gouvernement thaïlandais prévoit de concrétiser le projet en vue d’accroître les investissements et le secteur du tourisme. Actuellement, seules les courses hippiques sont autorisées sur le territoire avec un marché exploité majoritairement par l’État et la loterie. Selon les informations recueillies, le comité se compose de 60 membres du gouvernement et de l’opposition qui veulent soumettre à la Chambre des représentants thaïlandaise une étude sur le fait d’exploiter l’industrie des casinos.
Un projet toujours en cours d’examen
La légalisation des jeux d’argent a été longtemps un sujet en discussion de la part du gouvernement. Cependant, une forte opposition du public a empêché sa concrétisation surtout en termes de chiffres. En effet, un sondage d’option en 2021 a révélé que 46,51 % des personnes interrogées contre 21,25 % se sont montrées hautement défavorables à la mise sur le marché des jeux d’argent. Leurs inquiétudes se basent essentiellement sur les valeurs morales et le taux de criminalité.
Pour M. Sorawong Thienthong, vice-président du comité, l’étude stipule que ce sont les entreprises privées qui prennent en charge le coût de construction et d’exploitation des complexes incluant les casinos. Quant au gouvernement thaïlandais, il s’occupera plutôt de la fiscalité et du respect de la réglementation. L’offre s’adresse à des sociétés locales et étrangères ayant une expérience significative dans le domaine. De plus, les exploitants devront investir au minimum 100 milliards de bahts environ, soit 2,56 milliards d’euros pour une grande structure. M. Sorawong a affirmé que l’étude pourrait obtenir l’aval du parlement le 28 mars 2024. Il a ajouté que chacun a hâte de finaliser cette loi et de débuter à l’octroi de licences aux différents investisseurs.
Du côté des acteurs du secteur, ils estiment qu’un marché légal des casinos en Thaïlande constitue un atout indéniable permettant d’augmenter le nombre de visiteurs et de concurrencer les plus grands centres de jeux mondiaux tels que Macao. Jusqu’à maintenant, aucune indication n’a été communiquée sur le nombre d’établissements prévus ou leur emplacement. Néanmoins, le comité a demandé qu’un complexe soit installé au sein d’une destination touristique de premier plan et à moins de 100 kilomètres d’un aéroport. Dans tous les cas, la proposition s’inscrit dans un contexte où le tourisme a besoin d’un coup de pouce surtout à la suite de la crise sanitaire.
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