Récemment, la Commission des Jeux de hasard en Nouvelle-Zélande a décidé d’imposer au casino de Christchurch un versement obligatoire de 2,5 % de son revenu net annuel. Ce dernier devra également faire un don de 100 000 dollars par an aux différentes organisations caritatives de son choix s’il veut obtenir un renouvellement de sa licence de jeu.
Une opération touchant d’autres casinos
Le casino de Christchurch reste l’un des plus grands établissements implantés sur l’île du sud de la Nouvelle-Zélande. Afin de participer activement aux œuvres caritatives, la Commission des jeux du hasard a imposé à l’exploitant une contribution d’au moins 2,5 % de son bénéfice net annuel. C’est la seule condition pour pouvoir renouveler sa licence et exploiter le secteur. Ce n’est pas le seul à s’acquitter de cette somme puisque dans la liste, on retrouve aussi des casinos installés du pays comme SkyCity à Auckland qui devra verser 500 000 dollars et Queenstown avec 100 000 dollars.
Depuis l’autorisation des jeux d’argent et de hasard dans le pays, le casino de Christchurch s’avère être le premier à recevoir une licence de 25 ans en 1993. La nouvelle licence affiche une durée de 15 ans et sera octroyée sous certaines conditions notamment cette fiducie de bienfaisance. Outre ce pourcentage, la maison de jeu a accepté de verser 100 000 dollars par an à des organisations caritatives. Une nouvelle confirmée par le directeur général, Brett Anderson et le responsable de la protection des actifs et du jeu responsable, Darren Henderson. À noter que les paiements ne concernent nullement des organismes associés au marché du jeu. L’initiative consiste essentiellement à en tirer le maximum d’avantages sur l’implantation des casinos dans le pays. Du côté de la commission, il faut déterminer l’avantage social et économique de l’obtention ou du refus d’une licence sans oublier le soutien de la communauté. D’après un rapport du casino, sans un renouvellement de la licence, 30 % à 50 % des joueurs pourraient se diriger vers des offres non réglementées. De quoi renforcer le nombre de joueurs dépendants au jeu et surendettés sans parler du blanchiment d’argent suite à un constat effectué par la DIA.
Le casino de Christchurch sera donc obligé d’honorer ce don afin de renouveler sa licence de jeu. Dans cette alternative, la commission a exclu la réalisation d’un sondage auprès de la communauté puisque la majeure partie des auteurs étaient en faveur de cette décision.
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