En avril dernier, le groupe Meta a été condamné par la justice française à stopper toute diffusion de publicités frauduleuses du groupe Barrière. Jusqu’à maintenant, l’intéressé n’a pris aucune mesure d’où la décision du tribunal d’inclure une obligation financière. Ce qui implique que le géant américain devra verser un montant spécifique s’il ne retire pas les contenus en question dans un délai bien établi.
Une nouvelle qui réjouit Barrière
Depuis environ un an, le casinotier Barrière est au coude à coude contre le leader américain Meta dans une affaire de publicités qui utilisent sans scrupule ses marques ainsi que l’image de ses établissements et de certains de ses employés. Le groupe a déjà bénéficié d’une décision de justice en sa faveur en janvier 2024. Cette fois-ci, la justice a, une deuxième fois, exigé à l’entreprise de supprimer toutes les offres publicitaires au risque de payer un dédommagement. En effet, le juge d’exécution du tribunal judiciaire de Paris a instauré une astreinte financière temporaire d’une valeur de 10 000 euros par jour de retard à une échéance d’un mois après la notification de sa décision.
Dans un communiqué, Barrière se dit satisfait de cette sentence en soulignant que la loi s’applique à tous, sans exception. Il a également affirmé que les plateformes comme Meta, qui ne respectent pas les règles en vigueur, doivent être sanctionnées. D’ailleurs, le groupe rappelle qu’une procédure pénale munie d’une plainte contre X reste toujours en attente. De plus, il estime que ces publicités redirigent les internautes vers des offres de casinos en ligne et incitent à la pratique d’une activité illégale en France. D’une part, ces campagnes demeurent un grave préjudice touchant l’image du groupe, sans oublier les utilisateurs.
De son côté, Meta Irlande a fait appel de la décision qui ne débouche sur aucun résultat compte tenu de la situation. En absence de la réalisation des obligations prévues le 24 avril 2024, la société devra s’acquitter d’une somme provisoire chaque jour de retard. Chez Barrière, cette affaire de fausses publicités est au cœur des discussions visant à protéger son image, ses salariés et ses clients.
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