En raison de manquements aux règles liées au blanchiment d’argent et à la responsabilité sociale, 32Red Limited et Platinum Gaming Limited devront payer une amende à hauteur de 7,1 millions de livres sterling. La Commission des jeux de hasard vient de déceler des opérations non conformes aux normes en vigueur de la part des deux opérateurs appartenant à Kindred Group.
Des vérifications démontrant des failles opérationnelles
Après une enquête de la Gambling Commission, les deux exploitants ont reçu un avertissement de la part de l’organisme. Par conséquent, 32Red devra débourser 4 195 655 £ et 2 937 599 £ pour Platinum Gaming. Concernant les échecs de la responsabilité sociale, 32Red a omis d’appliquer les mesures de jeu responsable en évitant d’identifier ou de protéger efficacement les joueurs problématiques. Par exemple, un client a dépensé de grosses sommes à hauteur de 43 000 £ en cumulant des pertes d’une valeur de 36 000 £ en seulement une semaine.
Concernant la lutte contre le blanchiment d’argent, 32Red n’a pas appliqué le protocole sollicité par le Money Laundering Terrorist Financing and Transfer of Funds. Par ailleurs, les transactions sont trop importantes suites aux examens effectués sur les comptes clients. L’opérateur fait également l’objet d’un contrôle strict de la provenance des fonds des utilisateurs. En fonction de sa propre politique de fonctionnement, la société a laissé un joueur continuer à jouer et à perdre de l’argent jusqu’au blocage de son compte. De son côté, Platinum Gaming n’a pas respecté ses procédures et ses mesures de contrôle permettant de maintenir leur efficacité.
Selon la directrice exécutive de la Gambling Commission, Kay Roberts, ces échecs dévoilent clairement le manque d’implication des deux opérateurs auprès de leurs clients. En effet, ils réduisent les risques et incitent les parieurs à subir des préjudices liés au jeu. Les vérifications ont démontré une véritable faille dans le respect des procédures établies pour contrer le blanchiment d’argent. La responsable a expliqué que les opérateurs de jeux devraient garantir la protection de leurs clients tout au long de leur session.
De son côté, le PDG de Kindred Group, Henrik Tjärnström, a reconnu ces erreurs en indiquant avoir pris les mesures appropriées en vue d’instaurer une société sécurisée et réglementée. Le dirigeant est reconnaissant que la Commission maintient la licence d’exploitation de l’entreprise. De plus, la firme s’efforce de limiter les méfaits du jeu sur les différentes plateformes. Cette démarche représente un critère crucial dans la continuité des efforts du jeu responsable.
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