Le Japon a lancé un projet d’intégration des complexes hotel-casino (Resorts), en commençant par quelques-unes de ses villes. La mise en œuvre de ce projet a malheureusement été ralentie par les effets du coronavirus et par les frasques polémiques d’un jeune parlementaire du Liberal Democratic Party (LDP). Ce dernier est accusé d’avoir accepté des pots-de-vin de l’opérateur de la plateforme de jeux de hasard 500, et d’avoir payé des individus pour faire de faux témoignages. Il vient d’être interpellé, avec son complice.
Il se fait arrêter pour la troisième fois
Un parlementaire japonais a été arrêté pour la troisième fois pour des faits de corruption et de pots-de-vin, en relation avec des opérateurs de jeux de hasard étrangers. Le parlementaire en question est déjà bien connu dans le pays pour avoir fait l’actualité à de nombreuses reprises. Le concerné se nomme Tsukasa Akimoto, et les raisons qui le mènent devant les feux des projecteurs ne sont pas les plus enviables. L’homme politique s’est illustré dans des situations controversées et déshonorantes, qui lui ont valu d’être emprisonnée à plusieurs reprises.
Tsukasa Akimoto est un jeune parlementaire du Liberal Democratic Party (LDP). Aujourd’hui, l’homme politique est accusé d’avoir accepté des pots-de-vin de la part de l’opérateur de jeux de hasard en ligne propriétaire de la plateforme 500. En échange des quelques virements estimés à 34 000 dollars effectués par la plateforme 500, le politicien devait militer en faveur de l’opérateur afin que ce dernier puisse participer au projet d’intégration de Resorts que le gouvernement japonais a commencé à mettre en œuvre. Il faut savoir que dès le début du projet national, Akimoto s’est placé au-devant et s’est positionné comme l’une des pièces maîtresses du projet. Le but du politicien était alors de jouer de son influence en faveur de l’opérateur de jeux de hasard en ligne 500.
Son complice se fait également arrêter
La Tokyo District Public Prosecutors Office affirme de manière péremptoire que le politicien mis en cause a essayé de corrompre des individus pour arriver à ses fins. En effet, le procureur affirme que Tsukasa Akimoto a payé des individus, afin que ceux-ci fassent des témoignages totalement imaginés.
Selon les bureaux du procureur, le politicien n’était pas seul. Le dénommé Akihito Awaji a mené la même opération à plusieurs reprises. Les deux hommes ont été interpelés. Malgré cela, les accusateurs du politicien Akimoto estiment que les sommes perçues de manière controversée par l’homme politique sont difficiles à quantifier. Il est admis que la plateforme 500 a payé 34 000 dollars pour influencer l’homme politique, mais c’est tout. Ce qui est préoccupant, c’est que cet argent ne règle pas la solvabilité du politicien.
Un mauvais temps pour les opérateurs de jeux de hasard
Cette actualité va davantage endiguer le développement du projet d’intégration des Resorts au Japon. Les effets économiques du coronavirus et du confinement sur les opérateurs de jeux de hasard avaient déjà détourné le gouvernement japonais de ce projet.
La ville de Nagasaki a même enregistré des incitations à suspendre le projet, de la part de l’association Nagasaki Medical Practitioners Association, à travers une lettre au gouverneur Hodo Nakamura. Pour cette association, le bien-être des citoyens est bien plus important que ce projet. La situation globale a poussé le Japon à repousser la mise en œuvre de son projet d’intégration. Selon le livre du projet, ce sont les villes de Nagasaki, Yokohama, et Osaka, qui devaient accueillir les opérateurs de casino. Toutes ces villes ont aussi dû repousser tout le projet.
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