Sur la base de la loi promulguée en 2016 par Shinzo Abe, l’ancien premier ministre de l’archipel du Japon, l’interdiction qui avait été faite aux casinos d’exercer sur ce territoire depuis 1907 a été levée, ce qui a ouvert la voie à la naissance d’une industrie du jeu dans le pays. L’on se souvient que la province de Nagasaki avait lancé durant cette année 2020 un appel d’offres pour un projet de construction d’un complexe de jeu dans le quartier néerlandais de la région. La nouvelle vient de tomber, le Groupe Partouche aurait reçu les faveurs de l’institution japonaise porteuse de ce projet. Selon ces dernières infos, c’est le Groupe Partouche qui se positionne le mieux pour devenir le principal investisseur dans ce projet de construction du premier Integrated Resort (Complexe de Casino) japonais, qui comprendra hôtel, centre de congrès et salle de jeu.
Un défi de taille
L’opérateur de casinos français, le Groupe Partouche devrait bientôt devenir le premier Casinotier étranger à assurer la construction d’un Integrated Resort (Complexe de Casino), le premier du genre au Japon étendu sur 15 000 mètres carrés et comprenant centre de congrès, hôtel et salle de jeu.
Si une telle opération est aujourd’hui possible au Japon, c’est grâce à la loi promulguée en 2016 par l’ex Premier ministre de l’archipel, Shinzo Abe.
Ce dernier avait alors décidé de lever la loi qui interdisait les opérateurs de jeux de hasard dans le pays, ceci dans le but de mettre sur pieds une industrie du jeu qui permettrait de redynamiser le tourisme au sein de l’Archipel.
C’est faisant suite à cette nouvelle loi qu’en janvier 2020, le gouverneur de la région de Nagasaki avait lancé un appel d’offre pour la construction sur 31 hectares d’un complexe de jeu dans le célèbre quartier néerlandais.
Il ne fait plus beaucoup de doutes que ce sera le groupe Partouche qui sera le principal investisseur dans ce projet, puisqu’ayant reçu les faveurs de Pixel Companyz Inc l’entreprise japonaise porteuse du projet.
Cependant, la mise sur pied d’un tel projet représente de gros défis pour le casinotier français Partouche qui sort de 6 années difficiles, dont la quasi-faillite en 2013 et la crise de la Covid-19 en 2020.
Quoi qu’il en soit, pour le président du directoire du Groupe Partouche Fabrice Paire, cet investissement mené à terme constituera une bouffée d’air pour le numéro deux français des opérateurs de casinos, rappelant que son entreprise malgré les difficultés, a tout de même terminé l’exercice 2019 en hausse de 5,5 %, soit un chiffre d’affaires estimé à plus de 430 millions d’euros.
Pour mener à bien ce projet, le Groupe Partouche devra être en mesure d’investir au moins 4 milliards de dollars. Le coût estimé du projet, selon Ken Hirata le vice-gouverneur de Nagasaki, varie entre 3,2 et 4,2 milliards de dollars.
Avec un tel investissement, le casinotier français Partouche aura quasiment les pleins pouvoirs sur la gestion de ce complexe, notamment le recrutement et la direction des équipes, la disposition de la salle et le choix des jeux.
Comme le dit Fabrice Paire, il s’agira en quelque sorte de récupérer une coquille vide et de faire tout le reste, étant donné que le complexe s’étendra sur 15 000 mètres carrés et devrait compter pas moins de 4 000 machines de jeux.
Bien que le Groupe Partouche possède déjà 42 établissements à travers le monde, aucun n’est aussi grand, le défi sera donc de s’y habituer, mais Fabrice Paire reste confiant, le savoir-faire de son entreprise leur permettra d’assurer le coup.
Pour gagner gros
À moyen terme, les gains de Partouche à la suite de cet investissement pourraient bien être colossaux ! En effet, les Japonais parient trois fois plus que les Français, à en croire le tabloïde France Galop.
Des experts présents dans l’Archipel depuis plus d’une vingtaine d’années sont du même avis, soutenant qu’un marché du jeu existait déjà au Japon bien avant les règlementations, et que ce marché est aujourd’hui estimé à plus de 20 milliards de Dollars.
En accrochant le Japon comme quatrième pays de son planisphère après la Belgique, la Suisse, et la Tunisie, le groupe Partouche connaîtra sans doute un regain de la rentabilité de ses activités à un niveau plus important.
Il faudra cependant faire face à la concurrence qui existe déjà dans le pays, mais l’opérateur compte sur la french-touch (Luxe et Gastronomie) de son savoir-faire pour tirer son épingle du jeu.
De plus, il faudra faire attention au niveau de détail extrême des pointilleuses exigences du gouvernement japonais pour ce qui est de la transparence et de la lutte contre la dépendance aux jeux, puisque comme le rappelle Fabrice Paire, le gouvernement de l’Archipel entend garder la main sur cette industrie naissante.
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