Il y a quelque temps de cela, Curaçao s’est engagée à introduire une nouvelle réforme visant à mettre à niveau son secteur des jeux. Ceci témoigne de la volonté des dirigeants de l’île de faire les choses selon la norme mondiale. Par cette introduction, les opérateurs qui jusqu’à présent n’étaient pas conformes seront obligés soit de quitter le secteur, soit de s’octroyer une licence. Bien que Curaçao soit une île des Pays-Bas, il revient uniquement à ses dirigeants d’introduire les nouveaux changements pour éviter des problèmes d’ingérence. Après Curaçao, il se peut que d’autres États des Pays-Bas suivent eux aussi le mouvement de régularisation.
Certains opérateurs vont quitter le marché
Curaçao est une île des Caraïbes qui fait partie du Royaume des Pays-Bas. Il y a quelques jours de cela, le Conseil des ministres de l’île avait approuvé une nouvelle législation sur les jeux. Celle-ci viendra remplacer le système d’obtention de licence habituel par une autorité spécialement chargée de l’octroi des licences.
L’introduction de cette nouvelle autorité viendra modifier radicalement la façon dont les jeux d’argent se déroulent à Curaçao. Par la même occasion, les opérateurs qui jusqu’à présent fonctionnaient en marge de la règlementation seront forcés de quitter le marché si à jamais ils ne régularisent pas leur situation.
Javier Silvania qui est le ministre des Finances de la localité a déclaré à ce sujet que si les opérateurs non règlementés ne veulent pas s’aligner, leur départ ne constituera pas une grande perte pour l’industrie des jeux de l’île qui se porte d’ailleurs bien.
Il est important de noter que c’est lors des récentes questions parlementaires que Franc Weerwind ministre néerlandais avait reconnu et approuvé que l’île ne possédait pas suffisamment de supervision ni de contrôle efficace sur le secteur des jeux.
À ce sujet, le ministre de l’Intérieur a déclaré que le gouvernement néerlandais s’est engagé à faire pression sur les représentants de l’île afin qu’ils mettent à jour leur système de gestion des jeux. Pour témoigner leur assistance à l’île, les Pays-Bas ont consacré une partie de leur aide covid-19 pour que Curaçao régularise sa situation.
Franc Weerwind a déclaré que son cabinet prend au sérieux la situation actuelle ce qui pourrait justifier l’aide qui a été consacré. La nouvelle réforme devra mettre en place une véritable transparence ainsi qu’une autorité d’octroi des licences qui devra veiller à ce que les opérateurs en règle respectent les nouvelles règles.
De nouvelles lois et règlementations seront introduites
Après adoption de la nouvelle réforme, le parlement de Curaçao se devra d’introduire de nouvelles lois et règlementations qui viendront quelque peu moderniser l’offre de jeu à Curaçao.
Concernant les changements à venir à Curaçao, il est important de préciser que les Pays-Bas ne peuvent pas intervenir. Ils doivent au contraire attendre que les mesures soient prises pour franchir le processus législatif.
Ainsi, qu’il s’agisse de l’octroi des licences, de la supervision ou du contrôle des jeux en ligne et terrestre, cela relève entièrement de l’autonomie de l’île. Malgré cette interdiction d’ingérence, les Pays-Bas sont toutefois disposés à apporter une aide technique en cas de besoin.
En dehors de Curaçao, Franc Weerwind a également évoqué deux autres États du royaume des Pays-Bas qui eux aussi ont besoin de rafraichir leur système de jeu. Le premier est Aruba. Bien que ce dernier possède déjà un régulateur, il est appelé à introduire une nouvelle autorité pour superviser l’ensemble du secteur des jeux.
Le second est Sint Maarten, contrairement à l’autre, cette localité ne possède pas encore de régulateur de jeu et devra donc tout faire en partant de zéro. Malgré ces petits désagréments, le ministre a précisé qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir et que les États concernés sont en mesure de répondre aux attentes du gouvernement.
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