Selon les informations recueillies, 59 policiers sont soupçonnés de s’être rendus dans des casinos et des salles de jeu automatiques. Ces derniers ont comparu devant la Commission des jeux de hasard pour cette raison puisque cette pratique demeure toujours interdite par la loi de 1999 compte tenu de leur profession.
Des corps de métiers interdits de casino
Les jeux d’argent et de hasard sont proscrits aux policiers ainsi qu’à certaines personnes travaillant dans des institutions spécifiques. En effet, la loi belge stipule que les forces de l’ordre ne sont nullement autorisées à s’adonner à des jeux de hasard. Cela équivaut également aux magistrats, huissiers et les notaires. Ceux qui bravent l’interdit seront sévèrement sanctionnés, soit une peine d’emprisonnement de 1 mois à 3 ans et une amende de 26 euros à 25 000 euros. Concernant cette affaire, le dossier date de 2017 et n’a pas toujours été correctement traité par les principaux concernés. Des dossiers en retard qui devraient encore attendre à cause d’un différend entre la présidence et le secrétariat de la Commission des jeux de hasard. Dans cette confusion, les paperasses s’entassent et leur traitement se prolonge alors que d’autres renseignements parviennent au siège de l’organisation. D’après l’actualité, un certain nombre de policiers a aussi été repéré dans des salles de jeu de hasard en 2018. Cependant, la Commission n’a reçu aucun dossier à ce sujet.
Sur les 59 dossiers, les personnes suspectées proviennent pour la plupart de la police locale ou fédérale. Ces individus sont suspectés d’avoir surpassé leur droit et ont passé du temps dans des établissements de jeu. La réglementation du 7 mai 1999 interdit aux policiers de jouer ou de tirer profit des jeux de hasard. L’année dernière, au moins 9 000 membres de la police ont été ajoutés aux 40 000 inscrits signalés à la Commission des jeux de hasard. Sur ces 9 000 salariés, 1 050 sont des amateurs de casino en ligne. Il faut dire que le nombre de plateformes dans ce domaine a fortement augmenté attirant de nombreux utilisateurs à travers le monde.
Sur le territoire belge, l’accès aux salles de jeux de classe I et II reste strictement interdit aux magistrats, notaires, huissiers et aux services de police. Cette législation régit sur le fait d’instaurer une forme d’indépendance financière et professionnelle de ces professions. Un système de contrôle (EPIS) est mis à jour chaque semaine afin de vérifier l’entrée aux différents casinos physiques ou virtuels.
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