Incluant celle de l’état du Washington, les commissions des jeux de hasard de quinze pays européens ont déclaré leur désir d’étudier de plus près l’évolution des « loot boxes » (coffres à butin) dans les jeux vidéo et autres options de divertissement. Depuis leur lancement, ces derniers suscitent de nombreuses questions notamment en termes de mode de fonctionnement.
Des vérifications minutieuses effectuées
En cosignant une déclaration commune, les différentes commissions concernées réaliseront désormais un contrôle approfondi de ce qu’on appelle les loot boxes et les pochettes-surprises. Certains pays interdisent ce genre de récompense virtuelle notamment la Belgique et les Pays-Bas. Ce type de formule est totalement illégal compte tenu des conditions d’utilisation mises en place. Dans un communiqué sur le Gambling Regulators European Forum, les régulateurs des jeux de hasard ont déclaré qu’ils vont passer en revue tout ce qui touche le phénomène loot Boxes comprenant le « skin betting ». Que ce soit l’utilisation de paris ou les jeux de casino sociaux, l’objectif sera de renforcer la protection des internautes étant encore mineurs.
D’un point de vue général, les loot boxes sont des coffres à butin virtuels que les joueurs peuvent acheter sans problème. Ces coffrets renferment souvent des cadeaux comme des accessoires supplémentaires dédiés aux personnages des jeux. Le principe de base privilégie la surprise puisque l’utilisateur ne saura pas à l’avance ce que contiennent les boîtes et fait penser donc à des jeux d’argent. Par conséquent, la formule rapporte plus aux éditeurs qu’aux joueurs. Les développeurs sont devenus la cible privilégiée des commissions de réglementation des jeux de hasard. Sur le territoire belge, la commission a effectué une enquête en avril dernier et a donné ses conclusions. Ces loot boxes seront désormais interdits puisqu’ils sont non conformes aux normes en vigueur. Certains ont commencé à les retirer de ses jeux dont Blizzard qui a décidé de supprimer ces coffres à butin pour les joueurs belges. Aux Pays-Bas, ils sont partiellement proscrits. Donc, il n’y a aucune chance de dénicher des objets et autres éléments susceptibles d’être revendus.
En bref, les commissions veulent vérifier les fonctionnalités des loots boxes visant à protéger les utilisateurs mineurs. 15 pays européens se sont réunis dans le but de mener à bien cette mission. Parmi eux, l’Autriche, la République Tchèque, la France, la Lettonie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, l’Espagne, le Royaume-Uni, Jersey, l’île de Man et l’Irlande.
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