Selon un éditorial, les microtransactions suscitent un risque pour les joueurs vulnérables puisque le concept utilise la même technique que celui des jeux d’argent. Cette forme de transaction consiste à acquérir des récompenses virtuelles telles que des coffres à butin ou autres dans les jeux en ligne. Un procédé qui peut provoquer une sorte de dépendance une fois que l’utilisateur y a pris goût.
Des fonctionnalités facilement accessibles
Sur la toile, les opérateurs attirent les internautes grâce à des offres alléchantes pouvant mener à des prix en argent réel ou des privilèges. Du côté des casinos en ligne, certains paramètres permettent d’accéder à des options supplémentaires en versant des frais minimes ou des microtransactions. Ces derniers aident également à profiter de quelques avantages indéniables afin d’améliorer l’expérience de jeu. D’après un éditorial publié dans la revue Addiction, l’article confirme que la plupart des jeux intègrent des systèmes d’achat bien spécifique qui simulent ou cachent le coût véritable des microtransactions jusqu’à l’engagement du joueur sur le plan financier et psychologique. Ce type de démarche fonctionne de la même manière que les jeux d’argent et entraîne des dérives menant à une dépendance progressive. Les auteurs mettent le point sur un système de monétisation, le « Loot Box ». Ce coffre de butin incite les joueurs à acheter régulièrement une sélection aléatoire d’objets virtuels. Il s’agit essentiellement d’un choix au hasard où les participants espèrent gagner une récompense. Tout repose donc sur la chance comme jouer aux machines à sous.
Au final, les coffres de butin représentent une monétisation à risque encourageant les dépenses à répétition. Le joueur concerné aura toujours envie de tenter sa chance et de remporter au moins un objet. Cette sorte de sollicitation et de manipulation est tout sauf un jeu transparent et équitable aux yeux des professionnels. Alors que ces microtransactions causent des inquiétudes, certains éditeurs de jeux sont séduits par le concept puisqu’ils ont décidé de déposer des brevets pour bénéficier de ces frais minimes. Aucune mesure n’a encore été prise et peu de réglementations existent afin de protéger efficacement les internautes concernant ces systèmes.
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