L’Arjel ou l’Autorité de régulation de jeux en ligne est sur le point de sanctionner les jeux se rapprochant à ceux des casinos virtuels, dont les « Loot Boxes ». Ce dernier a répondu au sénateur Jérôme Durain à propos de l’affaire des micro-transactions dans le secteur des jeux vidéo.
Les Loot Boxes, un système inquiétant
Récemment, le sénateur socialiste de Saône-et-Loire saisit l’Arjel concernant la situation des loot boxes (voir la définition des Loots Boxes en cliquant ici). La formule dérange en raison de son mode d’utilisation qui nécessite un certain investissement. En effet, ces coffres ou pochettes surprises renferment un contenu aléatoire offert ou vendu à des internautes, peu importe leur âge. Le succès est tel que le concept se répand rapidement et attire de nombreux utilisateurs. En conséquence, le parlementaire envisage de prendre des mesures définitives afin de protéger les consommateurs. Des règles doivent être mises en place en vue d’éviter les dérives et les multiples investissements. Une solution a été proposée, l’éditeur sera amené à dévoiler les probabilités d’obtenir des objets quelconques ou autres choses dans le but d’installer une certaine transparence. Par ailleurs, cette réglementation existe déjà dans certains pays comme la Chine.
L’implication du sénateur n’en reste pas là puisqu’il s’intéresse de près aux mécanismes du pay-to-win. Ce dispositif se retrouve sur plusieurs jeux tels que Star Wars Battlefront II ou encore Need For Speed Payback. Heureusement, le mécontentement des joueurs a su limiter l’action du développeur. Toutefois, Jérôme Durain considère que ce type de jeu présente des options semblables aux jeux d’argent d’où l’importance de souligner ce détail et saisir les autorités compétentes.
De nombreuses questions subsistent quant à la véracité des informations et la responsabilité des éditeurs des jeux vidéo. Sur ce point, le président de l’Arjel, Charles Coppolani, envoie un courrier datant du 20 novembre accessible en ligne stipulant son avis sur le sujet.
Une pratique généralisée
Les loot boxes interviennent dans les jeux vidéo d’une manière constante et gratuite en vue de gratifier les joueurs réguliers. On peut parfaitement les acheter et ainsi, obtenir des armes pour battre ses adversaires. Cette méthode provoque forcément des dérives si les transactions sont en passe de devenir obligatoires. L’Arjel détecte également un souci dans le contenu aléatoire de ces coffres à butin qui incite les jeunes à payer. Selon ce dernier, c’est un jeu d’argent comparable à la loterie invitant les internautes à investir en passant d’un niveau plus avancé. Le sujet interpelle d’autres pays dont la Belgique, les Pays-Bas, l’Australie et les États-Unis. À savoir, qu’en Chine, l’acquisition de loot boxes est interdit depuis le 1er mai, mais les opérateurs ont trouvé une issue pour que les joueurs chinois s’en procurent gratuitement. Donc, une régulation à court terme n’indique nullement un dénouement durable déclare l’Arjel.
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