Le marché des jeux d’argent se porte bien au Royaume-Uni malgré une hausse des taxes sur les casinos en ligne. D’ailleurs, de nombreuses entreprises liées au pari ont élu domicile dans cette partie du globe. La Grande-Bretagne réunit actuellement plusieurs établissements de jeu terrestre de grande renommée. Les Britanniques ont également des sites en ligne qui leur fournissent une large gamme de divertissements accessibles via un PC ou mobile. La Gambling Commission britannique ne chôme pas pour surveiller de près tous ce petit monde. En effet, cette autorité suprême destinée aux jeux d’argent veille à ce que les sociétés respectent les règles. La GC Britannique a aussi le rôle de protéger les joueurs.
Une étude qui fait froid dans le dos
Avec 9 000 betting shops localisés un peu partout au Royaume-Uni, il est incontestable que le pari ainsi que le jeu tiennent une place importante chez les Anglo-saxons. Une étude récente menée par la commission britannique sur le jeu d’argent intitulée Young People and Gambling 2018 ou les jeunes et les jeux d’argent 2018 relate des faits alarmants. Selon le rapport de la commission, on compte environ 450 000 enfants âgés entre 11 à 16 ans qui jouent régulièrement aux jeux d’argent. Ces jeunes ont une prédilection pour les machines à sous, les jeux à gratter ainsi que les parties de cartes entre amis. Comparer aux chiffres des ados qui ont déjà touché à l’alcool, aux drogues et à la cigarette, ce nombre est largement supérieur. Le rapport signifie donc que les jeunes du Royaume-Uni s’intéressent de moins en moins aux stupéfiants et à l’alcool, et qu’ils vont plutôt s’orienter vers le pari.
Une situation plus alarmante qu’elle parait
Ce qui est dangereux avec les jeux d’argent, c’est que cela peut amener vers une addiction d’autant plus lorsqu’on est jeune et que l’on n’a pas encore conscience de ses propres limites. D’ailleurs, on recense environ 50 000 jeunes qui ont déjà développé une addiction au jeu selon toujours ce même rapport. Le risque a augmenté depuis l’apparition des loot boxes. Il s’agit d’objets de jeux proposés aléatoirement en échange de crédits virtuels ou d’argent réel. Durant les 12 derniers mois, 39 % des 11 à 16 ans ont misé leur propre argent dans des paris. De nombreux jeunes peuvent fréquenter les sites de pari et les betting shops sans être majeurs selon la recherche. Le directeur de la commission Tim Miller a expliqué que les discussions sur le pari infantile sont plus complexes qu’on le croit avec ces données révélées récemment.
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