Le syndicat des travailleurs (United Workers Union) critique sévèrement les propositions de réforme des taux d’imposition sur les machines à sous du gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud. La réforme prévoit d’augmenter le taux d’imposition de The Star Entertainment en Nouvelle-Galles-du-Sud d’ici juillet 2024. Cependant, la pilule passe difficilement pour un syndicat de travailleurs qui ne cache pas son mécontentement et annonce de graves conséquences pour le The Star Entertainment en Nouvelle-Galles-du-Sud.
Une réforme aux allures de sanctions
Après avoir longuement critiqué les violations à la lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et d’autres réglementations, le gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud a récemment indiqué son intention de revoir à la hausse le taux d’imposition des machines à poker du groupe The Star Entertainment. Cette décision qui fait suite à l’examen des opérations NSW et Queensland de The Star Entertainment prévoit une modification fiscale du simple au double du droit d’exercer sur le territoire de Nouvelle-Galles-du-Sud. En effet, la nouvelle proposition, si elle est adoptée, fera augmenter les taxes sur les machines à sous de 60,67 %. Par ailleurs, cette intention de modification des taxes fiscales intervient alors que le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud et The Star Entertainment viennent de signer un accord de 20 ans en 2020 pour que les EGM de The Star soient taxés à 32 % entre 2022 et 2024, 33 % de 2025 à 2027 et 34 % pour les 14 années restantes.
Les modifications, n’étant encore qu’une proposition de loi, seront mises en œuvre dès juillet 2024 si elles sont approuvées par les autorités législatives et exécutives durant les prochains mois. À l’issue de cette annonce, les actions du groupe The Star Entertainment ont lourdement chuté et ne sont plus qu’à 1,29 dollar australien. Le taux le plus bas jamais enregistré par l’entreprise depuis son introduction en bourse. Ils sont désormais lointains ces jours où les actions du groupe culminaient à 6,08 dollars en décembre 2017.
Une baisse de la valeur des actions de l’entreprise qui semble ne pas être la seule conséquence désastreuse pour l’entreprise, car d’après un récent rapport publié parthe Sydney Morning Herald de si ces modifications venaient à être adoptées, des modifications structurelles toucheraient l’opérateur et ses employés.
Les modifications fiscales proposées mettront en péril plusieurs emplois
Depuis l’annonce de cette modification, The Star Entertainment a reçu un soutien inattendu venant de l’un des principaux syndicats de travailleurs d’Australie, la United Workers Union. Ce syndicat qui a sévèrement critiqué cette proposition, annonce déjà de possibles licenciements au sein de The Star Entertainment Group si ce plan visant à augmenter considérablement les taux d’imposition des machines à sous de The Star Entertainment était adopté.
Dario Mujkic, directeur général du United Workers Union, qui s’est adressé au journal The Sydney Morning Herald a critiqué le trésorier Matt Kean à l’origine de ce nouveau plan de fiscalisation. Il a déclaré que bien que l’opérateur The Star Entertainment Group mérite des sanctions, car il peine à apporter des solutions fiables démontrant sa réelle intention de limiter les opérations de blanchiment d’argent dans sa structure, il est inopportun de sanctionner la structure de cette façon. Pour lui, cela n’aura que des conséquences négatives sur les emplois au sein du groupe.
Selon le directeur général de l’Union, le trésorier Kean n’a pas assez réfléchi aux répercussions potentielles de ces modifications fiscales sur les opérations commerciales et sur les emplois au sein du groupe. Par ailleurs, Mujkic a invité Kean à une négociation tripartite entre le gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud, le syndicat et les dirigeants de The Star Entertainment Group. Cette rencontre se fera dans le but de résoudre les problèmes occasionnés par cette annonce et trouver des solutions qui ne mettront pas en péril des emplois.
En outre, Dario Mujkic pense que The Star Entertainment mériterait cette attention, car le groupe a montré ces derniers mois qu’il était prêt à collaborer avec les gouvernements de Nouvelle-Galles-du-Sud et du Queensland pour assurer le respect de la réglementation.
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