Selon le figaro, sept personnes ont été placées en garde à vue dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale. Parmi eux, trois directeurs de casino du groupe Partouche ont été emmenés par les policiers du Service central des courses et jeux ou SCCJ dans la soirée du samedi.
Une interpellation qui fait tâche
Dans le cadre de cette enquête, une perquisition a été effectuée dans le sud de la France au sein des établissements appartenant au groupe. Trois des individus ont été convoqués à l’antenne de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Nice. Les faits sont graves puisqu’il s’agit de blanchiment de fraude fiscale, gestion illicite d’une maison de jeux et de hasard et enfin, abus de bien social.
À part les trois directeurs concernés, la liste se compose également de six hommes, d’une femme et des intermédiaires. D’après une source ayant connaissance du dossier, les malversations ont duré au moins un an et demi avec l’accord des responsables et des directeurs. En effet, ils ont organisé des parties de poker dévoilant des mises hautement supérieures à ceux indiqués. Ce système permet de réaliser une minoration des recettes fiscales au bénéfice du casino. En clair, le montant déclaré était 20 fois inférieur à l’argent misé réellement. Au final, leur combine a généré des revenus importants non déclarés.
Par ailleurs, de lourds soupçons pèsent sur les suspects puisque les enquêteurs pensent qu’ils ont perçu des commissions assez élevées pendant ces derniers mois. Depuis, les investigations ont été confiées à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.
Afin de mettre un peu de lumière sur cette affaire, le Service central des courses et jeux a entamé une première perquisition dans les casinos de Cannes, Bandol et La Grande-Motte. Le casino de Cannes, aujourd’hui implanté à l’intérieur du 3-14, un hôtel, abrite des salons privés où se déroulent des tournois de poker. Les enquêteurs suspectent l’endroit d’accueillir des jeux de poker illégaux non conformes à la réglementation en vigueur. Une demande de fermeture administrative des trois établissements a été déposée.
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