Les résultats du premier semestre de l’exercice 2023-2024 du groupe de casino Partouche viennent d’être publiés. Compte tenu des chiffres, le deuxième casinotier français termine avec un profit divisé par trois en raison d’une charge d’impôt trop importante. Malgré une activité dynamique et en continu, les revenus des principaux établissements ont été impactés par divers éléments financiers et opérationnels.
Des dépenses marketing et des charges à la hausse
Selon ses déclarations, le groupe de casinos Partouche enregistre des bénéfices en baisse au cours de son exercice 2023-2024. Le casinotier a annoncé que cette diminution découle d’une charge d’impôt de 6,1 millions d’euros contre un produit d’imposition de 0,3 million par rapport à l’année précédente. De novembre 2023 à avril 2024, le rendement a reculé de 62 % à 7,1 millions d’euros tandis que le chiffre d’affaires s’est amélioré de 2,3 % à 220,6 millions d’euros, par le biais d’un communiqué.
Au premier semestre, le résultat opérationnel courant (ROC) du groupe a diminué de 20 % à 15,5 millions d’euros à la suite du calcul des impôts. Cette régression touche de près les trois secteurs d’activité de la société comprenant les casinos, les structures hôtelières et les autres offres disponibles. Toutefois, Fabrice Paire, président du directoire, estime que la situation devrait se stabiliser après la réouverture de deux casinos, Lyon Vert et Annemasse, ainsi que de deux autres établissements, Divonne et Contrexéville, qui s’est déroulée récemment. Le responsable a indiqué que le groupe tient à maintenir une certaine quiétude sur le plan financier avec un endettement permettant de poursuivre les projets d’investissement. M. Paire se dit confiant de la suite en espérant recenser des résultats prometteurs au deuxième semestre.
Partouche se classe deuxième au classement des casinos terrestres français derrière le groupe Barrière en exploitant 41 établissements et en employant 3 900 personnes. Le groupe affiche un EBITDA en baisse de 4 % parvenant à 41 millions d’euros à cause des frais marketing. Dans cette optique, il a dépensé beaucoup d’argent dans la célébration de ses 50 ans, sans parler de l’augmentation des charges de personnel. Face à l’inflation, la grille salariale a subi une mise à jour dont la démarche a été renforcée par la hausse du SMIC au 1er janvier 2024, a expliqué Fabrice Paire.
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