Après le récit d’un homme qui a parié son enfant dans un jeu d’argent en Inde, voici un nouveau fait insolite qui nous vient d’une province indonésienne. Cette histoire raconte les sanctions que quelques hommes ont subies pour avoir participé à un pari. Miser à un jeu d’argent n’est pas vu d’un très bon œil dans certaines régions du globe et cela peut engendrer de graves répercussions.
Les déroulements des faits
Plusieurs parieurs ont subi la colère des autorités pour avoir parié à des jeux d’argent dans la province indonésienne d’Aceh. Réputé pour être ultra conservatrice, il s’agit de l’unique région à appliquer la loi islamique. Et selon cette loi ou la charia, le délit qu’ils ont commis mérite entre 7 et 11 coups de canne en rotin. Au total, 6 hommes ont obtenu des coups de fouet en public pour cet acte jugé indigne. Mais où ces hommes ont-ils pu parier dans une région où les casinos n’existent pas ? La réponse est simple, ils ont joué en ligne. Ils étaient dans un cybercafé lorsque les agents de l’ordre les ont interpelés. C’est donc grâce à l’iGaming que ces hommes ont pu se divertir avec un loisir interdit dans leur région.
La loi islamique est claire concernant le crime commis par ces joueurs. Au moment de la sanction, les délinquants avaient du mal à cacher leurs douleurs sous les coups de fouet. Quant à la foule, elle réclamait que les représentants de l’ordre s’activent encore plus. La violation de la loi est tout simplement impardonnable selon le chef de l’unité criminelle AFP Muliana. Outre la participation aux jeux d’argent, la flagellation en public est aussi réservée aux alcooliques ou aux personnes ayant commis des actes d’adultère.
Acte cruel pour certaines organisations pour la défense des droits de l’homme
La flagellation publique est autorisée dans la province d’Aceh depuis 2001. En effet, c’est depuis cette période que le gouvernement central Jakarta a offert à la province une totale autonomie. La région est donc libre d’appliquer la charia. Or, la flagellation en public est un acte de cruauté selon certains organismes. Même le président de l’Indonésie condamne cette forme de punition envers les violeurs des règles imposés par l’Islam. Cependant, la sanction est toujours appliquée malgré les controverses.
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