Selon les déclarations du ministre de la Communication et de l’Informatique (Kominfo), Budi Arie Setiadi, son département a pris la décision de bloquer l’accès à plus de 800 000 formes de contenu de jeux d’argent en ligne. L’initiative s’est déroulée du 17 juillet au 30 décembre 2023 avec des données basées de la Direction générale des applications d’information du ministère.
Des plateformes Web inaccessibles et restrictions des paiements
D’après la Direction générale des applications informatiques du ministère, environ 805 293 offres de jeux d’argent en ligne ont été examinées au cours du processus. Par la suite, Kominfo a limité l’accès à 596 348 contenus sur sites et adresses IP, 173 134 plateformes Meta, 29 257 comptes de plateformes de partage de fichiers, 5 993 plateformes Google et Youtube, 367 plateformes X (Twitter), 173 plateformes Telegram, 15 plateformes TikTok, 8 dans l’App Store et une plateforme Snack Vidéo.
À part les options de jeux d’argent en ligne, le ministère a également affirmé le blocage de plus de 5 000 comptes bancaires et comptes de portefeuille électronique. Les informations obtenues indiquent que ces comptes sont peut-être impliqués dans des activités de jeux illégaux. Afin de mener à bien ces opérations et de bloquer ces comptes bancaires, Kominfo a travaillé aux côtés de l’Autorité des services financiers (0JK). Depuis le 6 novembre 1974, les jeux de hasard sont interdits en Indonésie diminuant considérablement la présence des casinos, des salles de poker et des paris sportifs. De ce fait, les autorités indonésiennes ont récemment évoqué leurs efforts pour empêcher la progression du marché via des sites qui acceptent les inscriptions de locaux.
Selon le ministre Budi Arie Setiadi au bureau Kominfo dans le centre de Jakarta, la réussite des opérations effectuées découle du traitement de plusieurs plateformes de contenus de jeux en ligne au fil des cinq dernières années. Il a indiqué que le ministère a collaboré avec les autorités compétentes dans le domaine notamment l’OJK dans le blocage des comptes bancaires, les fournisseurs de services de télécommunications, Internet, les plateformes numériques et différentes parties prenantes. Setiadi a confirmé qu’il avait sollicité l’intervention de nombreux professionnels afin de lutter contre les jeux d’argent en ligne et de garantir la transparence des données des principaux sites de contenu. De plus, il a ajouté que le ministère a averti sévèrement le leader de la technologie Meta en raison de la présence de plusieurs offres de jeux d’argent en ligne sur les plateformes en question. Malgré tout, les mesures instaurées par Meta en termes de gestion du contenu et des publicités sur les jeux d’argent en ligne démontrent l’implication de l’ensemble des acteurs concernés dans l’éradication du secteur.
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