La commission britannique des jeux de hasard a exposé son plan de lutte contre les effets pervers des jeux de hasard sur 3 ans. Ce plan repose sur 3 axes comprenant la prévention et la sensibilisation, le traitement et le support, ainsi que la création d’une base de données nationale pour la recherche. Cette stratégie va mettre plusieurs acteurs différents en synergie, et elle a déjà reçu un accueil favorable de l’ensemble de ces acteurs.
Une stratégie à trois principaux axes
La commission britannique des jeux de hasard (UKGC) a dévoilé sa nouvelle stratégie de lutte contre les méfaits des jeux de hasard au Royaume-Uni. Cette stratégie va mettre en relation, et en collaboration tous les acteurs de l’industrie du jeu de hasard dans le pays. Ainsi, les opérateurs de jeu de hasard, le corps médical, les organismes de charité, et les régulateurs vont mettre leurs actions en synergie pour lutter contre les effets pervers du gambling.
La nouvelle stratégie de l’UKGambling Commission s’étale sur trois ans, et repose sur 3 principaux axes. Le premier axe est celui de la prévention et de l’éducation. Il s’étalera sur le plan social global et individuel, et déterminera avec justesse la pertinence des programmes déjà enclenchés. Il s’agira précisément de se débarrasser des programmes inutiles et des programmes contre-productifs. Au niveau global, on va restreindre les produits, circonscrire les zones et limiter les fournisseurs, avec des campagnes de santé publique et de sensibilisation. Il s’agira aussi d’établir une véritable planification de prévention, en synergie avec tous les acteurs.
Le deuxième axe de cette stratégie repose sur le traitement et le support. La mise en œuvre de cet axe va comprendre la couverture géographique, ainsi que le service de proximité pour les individus fragiles envers les jeux de hasard.
La commission envisage dans son troisième axe de créer un centre de recherche qui abritera une base de données nationale destinée à la recherche. Ce centre va donc servir à la compréhension des méfaits du jeu de hasard (comprendre pour mieux soigner).
Comme le pense le président de la commission britannique des jeux, William Moles, « nous » avons besoin de comprendre les effets pervers des jeux de hasard. Il ajoute que cette stratégie va permettre au Royaume-Uni de faire de rapides progrès qui permettront par la suite de réduire les méfaits des jeux de hasard.
Une stratégie déjà très appréciée
Marc Etches, le directeur de Gamble Aware, une association caritative et indépendante, félicite cette nouvelle stratégie de l’UKGC, car elle fait appel à plusieurs acteurs. Pour lui, la protection des joueurs fragiles est encore faible au Royaume-Uni. Il ajoute d’ailleurs que 39 000 personnes ont reçu de l’aide, mais précise que c’est toujours moins de 3 % du nombre de joueurs fragiles déclarés dans le pays, et propose que cette problématique fasse l’objet d’une large sensibilisation auprès du public.
Pour la ministre des Sports et de la Société Civile Mims Davies, la protection des joueurs doit être omniprésente dans toutes les activités de jeu. Pour elle, les effets pervers du jeu d’argent peuvent détruire une vie, et même une famille. La ministre apprécie donc cette stratégie, car elle est en phase avec ses projets, lesquels consistent à réduire les effets néfastes du jeu de hasard, et de promouvoir la sensibilisation, l’éducation, la recherche et le traitement. Elle souhaite voir des progrès rapides très prochainement.
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