En France, la Française des jeux exploite au moins une cinquantaine d’agences réparties dans différents départements du pays. À Nîmes, l’établissement Provence-Camargue essaie de promouvoir au mieux les produits tout en garantissant un jeu responsable.
Privilège au jeu récréatif
Entre les jeux de grattage, les lotos et les paris sportifs, les jeux d’argent et de hasard attirent des milliers de joueurs. Dans le Gard, une quinzaine de salariés s’activent tous les jours pour satisfaire la clientèle et s’occuper des 392 points du territoire. En 2018, la liste des gagnants continue de s’allonger notamment huit clients chanceux qui ont empoché des jackpots de plus de 500 000 euros.
Du côté de Nîmes, le responsable de l’agence Provence-Camargue consent à mettre en place un jeu responsable permettant de lutter contre l’addiction. Situé dans les nouveaux locaux de l’immeuble Alphatis, le maire Jean-Paul Fournier a tenu à découvrir l’endroit et ses collaborateurs. Les produits de jeu de la FDJ ont évolué au fil du temps en essayant toujours de préserver les jeux traditionnels. En 1927, la première tombola des Gueules cassées voit le jour et s’en suit, la création du premier loto national en 1976 et de l’Euromillions en 2004. L’arrivée des paris sportifs en 2010 modernise le secteur des jeux de hasard. En termes de chiffre, les mises enregistrées s’élèvent à 15,8 milliards d’euros en 2018 dont 68 % destinés aux gains, 23 % à l’État et le montant restant, à la Française des jeux. D’après l’agence, le jeu demeure avant tout une option de divertissement avec une mise moyenne de 11 euros. Ce sont les jeux de grattage qui séduisent le plus les amateurs, ensuite, les paris sportifs avec la progression de l’équipe de Nîmes. Le responsable, Nicolas Denonfoux, affirme que certains parieurs ont remporté des gains importants.
Les points de vente se composent notamment de buralistes, diffuseurs de presse et autres réseaux. Mais dernièrement, le département déplore une diminution des points de vente avec la fermeture de 23 % des commerces dédiés aux jeux. Néanmoins, le secteur se porte plutôt bien avec un chiffre d’affaires en hausse atteignant les 350 millions d’euros. De quoi inquiéter Nicolas Denonfoux qui souhaite maintenir un système récréatif de la Française des jeux. Afin de trouver une solution au problème, une table ronde a été organisée en présence du maire de Nîmes et du président de la Chambre de commerce et d’industrie. L’objectif ? Trouver des points de pointe et conserver un jeu récréatif avant la privatisation en fin d’année de la Française des jeux.
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