La FDJ vient d’annoncer jeudi des partenariats avec quatre grands clubs de football de Ligue 1 comprenant l’OM, l’OL, l’AS Monaco et le FC Nantes. Le montant de l’accord n’a pas encore été communiqué, une nouvelle qui devrait forcément optimiser l’activité des paris sportifs.
Profiter des avantages rapportés par la Coupe du monde
Dans son rapport, la Française des Jeux a rappelé les mises effectuées durant le Mondial 2018. Et il va sans dire que les résultats ont dépassé les espérances parvenant à rassembler des millions d’euros. Le groupe souligne l’importance des partenariats en vue de favoriser le secteur et promouvoir les produits de jeu auprès des consommateurs. Selon Stéphane Pallez, la PDG de la FDJ, les paris sportifs ne se limitent nullement à la Coupe du monde et donc si l’entreprise veut poursuivre cette réussite, il faudra investir. Elle ajoute que le réseau détient le monopole en France et reste présent partout sur le territoire. Pendant le Mondial, la FDJ a au moins réalisé 333 millions d’euros de mises, une manne financière assez conséquente qu’il faut avant tout fructifier au fil du temps. Dans son communiqué, le groupe tient à collaborer avec des partenaires spécifiques et le projet sera effectif au début de la saison 2018-2019, précisément en août prochain.
D’un point de vue général, ces partenariats consisteront surtout à financer des événements dans les stades autour des supporters. Dans le domaine, les paris sportifs demeurent prioritaires dans la stratégie de développement de la Française des Jeux. Cette dernière s’avère être le leader en matière de jeux de tirage et de grattage en regroupant des milliers de joueurs sur l’ensemble du pays. Suite à la victoire des Bleus, de nombreux consommateurs ont découvert les paris et tentent leur chance afin de gagner le gros lot. Toutefois, cette pratique pourrait comporter des risques dont la dépendance au jeu d’argent et le blanchiment. À cet effet, des mesures ont été prises en vue de lutter contre les problèmes d’addiction et les fraudes.
En ligne ou dans les bureaux de tabac, le marché des paris sportifs explose et attire de plus en plus d’adaptes. Patrick Buffard, l’un des responsables de la FDJ, confirme que 7 % des Français sont en âge de parier, soit nettement inférieur à la moyenne européenne qui est à 12 %.
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