D’après Radio-Canada, le gouvernement de l’Ontario a demandé à l’agence de recherche Gambling Research Exchange de fermer ses portes à la mi-juillet. Ce dernier cesse de financer l’établissement en supprimant le budget annuel de 2,5 millions de dollars.
Un coup dur pour la protection des joueurs
Afin de privilégier la prestation de services de première ligne, le gouvernement de Doug Ford a procédé à cette compression. Cette décision pourrait entraîner des problèmes assez importants notamment la perte d’emploi des 14 employés. L’agence de recherche Gambling Research Exchange Ontario affirme qu’elle compte s’arranger concernant les ressources dédiées à la prévention du jeu compulsif. Ce fond va être utilisé par des intervenants de première ligne, dont la Société des loteries et des jeux de l’Ontario et la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario.
Cette suppression budgétaire survient dans le cadre du développement du jeu en ligne. Il faut dire que l’Ontario espère optimiser le secteur en augmentant le taux d’affluence dans les établissements de jeu. Ce processus constitue une démarche permettant de faire face à une concurrence rude. Dans cette démarche, la réglementation offre aux exploitants la possibilité de service de l’alcool gratuitement dans les casinos. Une prestation qui a de quoi inquiéter bon nombre d’associations. Et c’est le cas du côté de l’agence de recherche qui craint que tous les efforts fournis soient perdus. Selon la PDG de Gambling Research Exchange Ontario, Trudy Smit Quosai, l’Ontario était déjà en haut de la liste lorsqu’il s’agit de protéger les consommateurs contre l’addiction aux jeux d’argent. L’attachée de presse de la ministre de la Santé Christine Elliott, Hayley Chazan, le gouvernement a pris la décision de mettre fin à quelques programmes de recherche dans le but de favoriser d’autres ressources disponibles. Elle assure que le gouvernement poursuit ses efforts consacrés aux programmes de prévention des problèmes de jeu de hasard en soulignant qu’au moins 33 millions de dollars par an ont été investis à cet effet. De son côté, la porte-parole du NPD de l’Ontario dans le domaine de la santé mentale et de toxicomanie, Bhutila Karpoche, dénonce cette décision et affirme que cette initiative pourrait entraîner de graves complications. Le blocage d’une telle recherche peut provoquer des soucis d’ordre national touchant la dépendance au jeu.
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