Ces derniers temps, de nombreux pays européens ont révisé de nombreuses dispositions sur la règlementation des jeux d’argent. À ce sujet, en Belgique comme en Italie, les législateurs locaux ont fait quelques modifications sur la règlementation des publicités dans ces pays.
L’Europe : vers une nouvelle dimension les jeux d’argent
Les pays européens ont fait de nombreuses améliorations sur le secteur des jeux de hasard. Ces améliorations touchaient principalement la mise en place de nouvelles infrastructures de jeu, le lancement de nouveaux logiciels de jeu et de nouvelles machines à sous -terrestres et en ligne, mais surtout la législation à adoptée. Concernant cette dernière, les lois sur les publicités ont connu de nombreuses modifications. Considérées comme le pilier du succès des sociétés de jeu, le domaine des publicités est obligé de mettre en place un système pouvant ravir tant les joueurs, les sociétés et les simples téléspectateurs, internautes et autres. Cependant, les sociétés sont souvent critiquées pour avoir publié des messages un peu trop agressifs dans leurs publicités. De nombreux pays européens ont dans ce cas refait une étude sur les lois concernant les publicités de jeux d’argent. Parmi ces pays européens, deux pays ont mis en place des interdictions générales touchant le domaine des jeux d’argent. Nombreuses sont les interdictions qui seront bientôt mises en vigueur dans ces pays. Ces interdictions générales ont suscité de nombreuses réactions de la part de grandes industries de jeu travaillant sur le territoire des deux pays. Bien évidemment, les clients et les joueurs ne seront certainement pas satisfaits de ces mesures prises par chaque gouvernement. De plus, la mise en place d’interdictions générales favorise le domaine du marché noir ce qui est illégal, mais aussi ne permet pas au pays de soutirer des intérêts fiscaux face aux jeux d’argent qui sont aujourd’hui une grande influence dans l’économie de certains États.
Le gouvernement italien approuve l’interdiction générale des jeux d’argent
Le pays a connu cette année une élection législative qui a généré quelques problèmes au sein de l’organe central de l’État. De nombreux secteurs ont été touchés par les problèmes générés par cette élection et parmi eux se trouvent le secteur des jeux d’argent. En effet, ce secteur n’est pas serein depuis un certain temps maintenant. Depuis que le nouveau gouvernement a été mis en activité, le secteur des jeux d’argent s’est placé parmi les premiers que le gouvernement a mis au centre des débats. Pendant la période préélectorale, le leader du parti populiste Di Maio avait précisé que si son parti politique arrivait à conquérir le pouvoir législatif italien alors il renforcerait certainement les lois sur la gestion législative des jeux d’argent dans le pays. Le 1er juin dernier, Di Maio venait de prendre le poste de vice-premier ministre. Par conséquent, il est sur la bonne voie par rapport à la réalisation de ses dires pendant la période préélectorale. Il a déjà finalisé un document complet contenant les dispositions parmi lesquelles les publicités sur les jeux de hasard doivent être formellement interdites dans le pays.
Les détails sur ce document législatif stipulent que l’interdiction sur ces publicités concerne toutes les annonces de jeux d’argent à la télévision, à la radio, dans les médias imprimés, sur internet (sous toutes ses formes). Ce projet de loi interdit également aux entreprises de jeu de sponsoriser les équipes de football et toute forme d’accord partenarial de la société de jeux pouvant mettre en avant l’image de la société. Les informations supposent que les sociétés de jeux d’argent dépensent jusqu’à 120 millions d’euros pour financer les équipes de football italien. Un sponsoring qui prend la forme de parrainage. Plus de la moitié des équipes de la série A (1ère division italienne) sont parrainées et la majorité des parrains sont des sociétés et opérateurs de jeux d’argent. Les responsables dans ces équipes de football ont affirmé que cette interdiction causerait de gros problèmes financiers au sein de l’équipe. Cette interdiction obligerait également les entreprises à remettre à jour le planning financier de l’équipe. Cela causerait également une marge concurrentielle importante entre les clubs italiens. Ce décret explique cependant que les clubs ayant conclu des contrats avec des sociétés de jeux peuvent respecter les conditions soumises dans leurs contrats. Ce décret a été dernièrement approuvé par le parlement italien et cela d’une manière très rapide. Les interdictions générales des publicités sur les jeux de hasard entreront en vigueur le 1er janvier 2019.
Bien évidemment, ce décret a suscité la réaction de tous les intervenants sur le secteur ; à savoir de la part des industries, des partenaires des industries et des clients. Les réactions ont été sévères. Ce décret a été créé pour viser la stabilité sociale et protéger toutes les personnes de sombrer dans l’addiction aux jeux d’argent. Cependant, ce genre de restriction favorise souvent le marché noir. Pour le cas des sociétés de jeu, ces dernières sont mécontentes par rapport à ce décret. Cette interdiction empêcherait les sociétés de jouir pleinement des droits contenus dans les licences puisqu’en effet, les sociétés ayant une licence dans le pays ont l’autorisation de faire savoir aux clients leurs offres et leurs produits. La majorité des informations que les sociétés transmettent aux joueurs passent principalement par le flux des publicités. Cependant, les sociétés ne pourront plus faire leurs publicités et donc, elles ne jouissent pas pleinement des droits contenus dans les licences que le gouvernement a données à ces sociétés. Le marché noir pourra donc s’exercer comme une société ayant une autorisation légale puisque les sociétés ayant une licence et celles qui n’en ont pas seront confondues par les clients et les joueurs italiens. Toutefois, malgré tous les problèmes face à ce décret, rien n’empêchera le vice-premier ministre et le parlement de mettre ce décret en vigueur. Même l’organe qui supervise le commerce du jeu italien est contre ce système. Les sociétés devront donc improviser et détourner les mesures contenues dans le décret pour toucher les clients puisqu’il est impossible pour les sociétés de ne rien faire face à ce décret que les sociétés qualifient d’« inacceptable ». Les sociétés ont d’ailleurs réclamé ce problème auprès des autorités compétentes en invitant les législateurs à faire une réunion avec les sociétés pour trouver une solution favorable des deux côtés. Jusqu’à présent, le gouvernement ne prévoit pas de lever ce décret. Sauf décision du gouvernement, ce décret entrera en vigueur donc à partir de janvier 2019.
La Belgique prévoit d’appliquer également une loi similaire
Les informations expliquent que la Belgique serait actuellement en cours d’appliquer une loi similaire à celle de l’Italie. La Belgique adopterait donc de nouvelles règles restrictives pour le domaine des publicités sur les jeux d’argent. La nouvelle règlementation suppose donc que les sociétés de jeux d’argent mettant en avant les casinos en ligne ne seront plus autorisées à faire de la publicité sur les télévisions belges. À part cela, toutes les publicités et annonces tournant autour des paris sportifs ne seront diffusées qu’à partir de 20 heures. Aucune société n’aura donc le privilège de faire les publicités de leurs offres de paris sportifs qu’après 20 heures. Aussi, ces sociétés de paris sportifs ne pourront également plus faire de publicités pendant les retransmissions de matchs en direct. Bien évidemment, comme les sociétés n’ont pas le droit de faire d’annonces pendant la retransmission en direct, les joueurs et toute personne faisant une apparition télévisée n’ont pas le droit d’être vêtus de maillots ou de costumes où y sont inscrites les sociétés et marques de jeu. À part cela, les sociétés fournissant les jeux en ligne n’auront plus le droit de faire de publicités sur les sites web fréquentés par les Belges. Ces sociétés ne feront leurs publicités que sur leur propre site internet.
L’initiateur de ce projet de loi est le ministre de la justice Koen Geens. C’était pendant l’automne dernier que le ministre a commencé la propagande concernant cette nouvelle loi.
Autant pour le gouvernement italien que le gouvernement belge, le jeu représenterait un risque pour les habitants des deux pays. Les publicités risquent d’attirer les citoyens à se lancer aux activités de jeu d’argent. Du côté des joueurs, ces mesures ont été prises pour éviter qu’ils tombent dans une addiction extrême pouvant causer des problèmes psychologiques, mais aussi pour son environnement social. Cependant, des lois trop répressives peuvent également représenter un risque. Face à cela, les législateurs établissent en ce moment, les dispositions qui s’approchent le plus de l’idéal pour justement contrebalancer le pour et le contre. Les législateurs doivent également faire une approche avec les sociétés de jeu pour comprendre la situation de l’industrie des jeux, mais aussi, ils doivent consulter les avis des joueurs et des citoyens sur la régulation de ce domaine. Les sociétés réclament donc des lois qui ne perturbent pas le système de vente mis en place par celles-ci. D’un autre côté, de plus en plus de pays européens s’engagent dans la lutte contre la prolifération des jeux d’argent.
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