Après une pétition portant le slogan « Quand le travail vous tue », les employés des machines à sous ont été sévèrement sanctionnés par la direction. La CFTC considère que ces mesures abusives devraient être remises en question. Ce qui provoque un coude à coude entre les responsables et la déléguée CFTC du Casino Ruhl, Laurence Inghilterra. Soit un nouveau bras de fer entre la direction et les caissiers des machines à sous de l’établissement de jeux du casino niçois du groupe Barrière.
Des conditions de travail pointées du doigt
Les salariés ont commencé leur lutte il y a 6 mois à peine avec la pétition « Casino Ruhl, quand le travail vous tue ». Ils entendent bien faire parler leur voix en suscitant l’attention de la direction sur le règlement intérieur provoquant des pressions permanentes au sein de l’équipe, et même un harcèlement moral à la suite d’un rapport réalisé par l’inspection du travail et de la médecine du travail. D’ores et déjà, le professionnel de la santé a informé la direction du casino des dangers psychologiques et sociaux provenant de la gestion du personnel. Mais, le directeur Jean-Luc Zizzo avait réfuté ce constat en déclarant privilégier le bien-être de ses collaborateurs et dialoguer régulièrement avec les représentants du personnel.
Laurence Inghilterra évoque une chasse aux sorcières et démontre la façon de faire du casino qu’elle trouve révoltante. En effet, sur les dix personnes décidées à mettre fin à cette mascarade, il n’en reste plus que cinq. Elle affirme que la plupart ont souffert de dépression ou ont été licenciées après des années de service en ajoutant que les motifs n’étaient pas suffisants pour une telle sentence. Selon la déléguée CFTC, la direction du casino règle le problème en se débarrassant des caissiers et en multipliant les licenciements. En cause ? Le refus de ces intéressés à centraliser les pourboires après leur interdiction à la caisse des machines à sous. D’un côté, les ressources humaines du Casino Ruhl accusent le coup en affirmant que ces licenciements sont amplement justifiés. Concernant les pourboires, le responsable RH déclare que ce sont les salariés eux-mêmes qui s’occupent de la gestion et ont voulu une équité totale. De ce fait, un quelconque ball-trap n’est nullement au goût du jour et ne concerne guère les employés qui ont contesté les décisions rajoute ce dernier.
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