La Grande-Bretagne dans son processus de relance économique a décidé de venir en aide via des subventions à plusieurs entreprises, dont des magasins de paris en Angleterre et en Irlande du Nord.
700 000 établissements subventionnés
La UK Betting & Gaming Council (BGC) a apprécié l’annonce précédant le budget qui sera dévoilé mercredi prochain, stipulant que les entreprises de vente au détail non essentielles à l’instar des boutiques de paris seront éligibles à des subventions directes allant jusqu’à 6 000 £ par site. Ceci malgré le fait que l’organisme professionnel du bookmaker ait réitéré sa demande de prolongation de l’allègement des tarifs commerciaux pour un an supplémentaire.
Les détails afférents au programme de subvention ont été dévoilés dans le cadre d’une série d’annonces qui a précédé le discours sur le budget annuel qui sera effectué par le chancelier Rishi Sunak. Dans ce discours, ce dernier annoncera la mise sur pied d’un nouveau programme de subventions à hauteur de 5 milliards de livres sterling, visant à aider la reprise des entreprises de grande rue en Angleterre.
Ce sont au total environ 700 000 magasins, restaurants, hôtels, salons de coiffure, gymnases et autres entreprises en Angleterre qui seront éligibles au programme de subvention de démarrage. Ces subventions seront directement remises aux entreprises par les autorités locales à partir du mois d’avril 2021. Ce programme vient remplacer l’actuel programme de subventions mensuelles.
Modalités de subventions et réouverture des entreprises
Pour ce qui des plans budgétaires, le commerce de détail non essentiel devra bénéficier des subventions directes en espèces pouvant aller jusqu’à 6000 £. Ceci dans le but de les aider à recommencer à négocier dès qu’ils seront autorisés à le faire. Pour les établissements d’hôtellerie, d’hébergement, de loisirs, de soins personnels et de gymnastique en Angleterre, qui il faut le rappeler sont restés un peu plus longtemps fermés à la suite de la feuille de route gouvernementale, pourront réclamer des subventions de 18 000 £ par site.
Selon un porte-parole du BCG, le BCG se réjouit fortement de tout soutien pour les magasins de paris, peu importe sa nature, qu’il soit des tarifs commerciaux ou des subventions. Surtout compte tenu de la pression qu’exercent les magasins de paris indépendants.
Les hippodromes et les bookmakers d’Angleterre sont désormais fixés sur les dates de réouverture. Ces dates ont été communiquées par le Premier ministre Boris Johnson, lorsqu’il dévoilait le calendrier pour quitter le lock-out.
Le commerce de détail non essentiel (dont les magasins de paris ont fait partie durant la majeure partie de la pandémie) sera inclus dans la phase deux du plan. Le 12 avril étant la date prévue pour la réouverture si et seulement si le taux de vaccination s’accroit et les hospitalisations décroissent considérablement.
Les propositions du BCG
Le directeur général de BCG, Michael Dugher a saisi via une correspondance le chancelier Sunak, avant l’annonce du budget pour lui décliner un plan s’étalant sur cinq points pour un soutien aux entreprises afin comme il le dit si bien, de libérer le pouvoir de la grande rue et par la même occasion, stimuler la croissance économique.
Michael Dugher déclare dans sa lettre qu’avec les locaux clos pendant une bonne partie de 2020, ce plan aiderait à protéger les emplois et à éradiquer une pression financière énorme sur les sociétés ayant subi des pertes de revenus colossales pendant la pandémie du Covid-19.
Il a ajouté que les bureaux de paris ont particulièrement été gravement touchés par les différents confinements régionaux et nationaux au cours des dix derniers mois, ce qui a entrainé la chute des revenus dans ce secteur à hauteur de 45% en 2020.
Via cette lettre, Dugher cherche aussi à obtenir l’assurance que le financement des administrations décentralisées sera mis à la disposition des secteurs d’activités qui en auront besoin. Bien que les sociétés en Angleterre et en Irlande du Nord aient reçu un allègement de taux d’affaires depuis avril 2020, les gouvernements de l’Écosse et du Pays de Galles ont quant à eux, refusé de venir en aide aux entreprises de jeux d’argent et de hasard.
Dans la lettre, Dugher indique clairement que l’aide apportée par le gouvernement britannique aux entreprises contraste grandement avec le refus des administrations décentralisées telles que le Pays de Galles et l’Écosse d’accorder des allègements de tarifs commerciaux.
Il termine en disant que cet état de choses a eu un impact disproportionné sur les petites entreprises indépendantes du secteur des jeux d’argent et de hasard, dont bon nombre sont familiales. Ces dernières ont dû licencier du personnel et ont aujourd’hui un avenir très incertain.
Laisser un commentaire