Afin de lutter contre les dégâts causés par le jeu problématique, les autorités locales du nord-est de l’Angleterre viennent de recevoir un financement à hauteur de 750 000 £. Selon les données recueillies, cette partie du territoire enregistre un pourcentage élevé de personnes souffrant de problèmes de jeu. De ce fait, ce financement sera surtout une aide indispensable pour mettre en place de nouvelles méthodes visant à soutenir efficacement les sujets concernés.
Un programme d’une durée de trois ans
L’Association des directeurs de la santé publique (ADPH) du Nord-est parvient à obtenir la somme de 750 000 de livres en vue de développer un premier programme régional de 3 ans. La démarche consiste à explorer des moyens fiables et durables permettant de limiter au maximum les conséquences résultant du jeu. Le processus se présente sous forme de campagnes de sensibilisation, de formation destinée au personnel et de procédés aidant à proposer des solutions adaptées à chaque situation. Lors de ce projet, une partie du financement sera destinée à l’évaluation du programme. Le travail se déroulera de façon indépendante et sera mené par des chercheurs de l’Institut national de recherche sur la santé et les soins (NIHR) Applied Research Collaboration (ARC) North East and North Cumbria.
Les étapes de recherche démarreront avec des personnes ayant vécu des problèmes liés au jeu. Par la suite, il y a l’ampleur de l’impact du programme sur la réduction des méfaits, les mesures de prévention et l’amélioration de la santé ainsi que du bien-être des patients en question. Du côté du financement, ce dernier provient du Fonds des codes réglementaires de la Commission des jeux de hasard.
Au nord de l’Angleterre, le nombre de joueurs à risque reste beaucoup plus important par rapport aux autres régions. En tout, la liste recense 4,4 % d’adultes dans le nord-ouest et 4,9 % dans le nord-est avec un taux élevé de dépendance.
De plus en plus de personnes vulnérables répertoriées
Les autorités locales du nord-est de l’Angleterre bénéficient enfin d’un financement conséquent dans la lutte contre les dommages liés au jeu. Selon la directrice de la santé publique du conseil du comté de Durham et présidente de l’ADPH North East, Amanda Healy, les informations recensées montrent que le nord-est expose un taux élevé de jeu problématique. Elle a ajouté que ce financement aidera au mieux les communautés touchées par ce problème. Elle a également expliqué que chaque membre de l’équipe est impatient de collaborer avec des partenaires d’envergure et compatibles à la vision dans le développement du programme.
De son côté, le professeur Eileen Kaner, directrice du NIHR ARC North East and North Cumbria, a déclaré que ce projet constitue un travail essentiel pour l’ensemble de la région. Elle a souligné que le jeu compulsif représente un sérieux problème de santé publique assez complexe relié à des soucis d’inégalité et de conditions de vie. Il y a aussi des problèmes de santé mentale, des difficultés financières et de l’abus de substances. La professionnelle estime qu’un travail d’évaluation de ce programme pilote fera en sorte d’apporter des solutions appropriées et de renforcer la conception de nouveaux programmes d’aide.
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