Le gouvernement russe a instauré une période de confinement total dans la région de Moscou. Cette ville compte actuellement plus de 1 200 cas testés positifs au coronavirus. Les casinos terrestres russes suspendent leurs activités de jeux, pour enrayer la propagation du COVID-19. La décision concerne également les espaces de jeux des autres villes du pays. Depuis la suspension des évènements sportifs, les activités des bookmakers sont en baisse. Ceux-ci proposent des paris eSport, pour compenser les pertes. Les bookmakers sollicitent également l’aide du gouvernement. Ils proposent par exemple d’alléger les charges fiscales et de réduire les paiements minimums aux ligues sportives locales.
Les casinos terrestres ferment temporairement
Les premiers cas de coronavirus ont été détectés en Chine depuis 2019. Mais depuis quelques mois, le virus est devenu une pandémie et continue sa propagation dans de nombreux pays du monde. La Russie enregistre aujourd’hui plus de 1 200 cas détectés positifs et 9 décès. Cette progression rapide du Coronavirus a amené les autorités à prendre la menace plus au sérieux. La région de Moscou est la seule à enregistrer des cas jusqu’ici.
Les autorités russes, notamment le président de la république (V. Poutine) et le Premier ministre (M. Michoustine) ont instauré entre autres la fermeture des frontières et le confinement de la ville de Moscou. Ces mesures visent à lutter contre la propagation du virus (COVID-19). Le gouvernement a instauré une période de confinement. Cette mesure de confinement concerne pour le moment la ville de Moscou. Toutefois, de nombreux opérateurs de jeux de hasard terrestres sont installés sur le territoire russe. Conscients de la menace, ces opérateurs ont annoncé l’arrêt temporaire de leurs activités. Face à une telle menace, tous les acteurs sont appelés à plus de responsabilités.
Une attitude responsable
Les établissements de jeux de casino russes se sont engagés dans la lutte contre le COVID-19 dans le pays. Certaines zones de jeu du pays connaîtront une baisse de la clientèle à cause de la fermeture temporaire des casinos. C’est le cas de la zone de jeu Siberian Coin, où le casino Altai Palace stoppe ses activités de jeu. Le casino a annoncé reprendre ses activités après l’émission d’un nouvel ordre gouvernemental. Vendredi dernier, le casino Tigre de Cristal établi dans la zone de jeu de Primorye en Russie a annoncé la fermeture de ses portes durant la période du 28 mars au 05 avril. Rappelons que ce casino est une propriété du groupe Summit Ascent Holdings, une société cotée à la bourse de Hong Kong. Un autre exemple est celui de la zone de jeu Krasnaya Polyana à Sotchi. Les casinos de cette zone ont annoncé jeudi dernier la fermeture temporaire de leurs établissements, conformément aux recommandations des autorités médicales de la zone.
Les hippodromes russes ont également fait une annonce similaire la semaine dernière. C’est le cas de l’hippodrome de Moscou central et l’hippodrome de Krasnodar, qui ont fermé leurs champs de courses pour préserver la santé de leurs personnels, des jockeys et de la clientèle.
Les Bookmakers frappées par la crise innovent et appellent à l’aide
Les évènements sportifs à travers le monde en ce temps de crise ont été pour la plupart annulés ou reportés à une date ultérieure. Ces annulations ont un impact majeur sur les activités des bookmakers russes. Pour compenser la baisse des revenus, les bookmakers en ligne misent sur la promotion des paris eSports et des formules créatives de paris. C’est ainsi que des compétitions virtuelles sont mises en avant pour compenser les pertes. La société Liga Stavok par exemple collecte des paris sur un tournoi de football virtuel FIFA 20. Ce tournoi met au-devant de la scène les joueurs de la Première League russe (RPL). Fonbet, le leader du marché des paris sportifs en ligne, collecte des paris sur le nouveau tournoi de boxe virtuelle eWBSS Heavyweight Legends, du fournisseur Electronic Arts. Betcity quant à lui prend des paris sur la reprise de certaines ligues sportives.
Selon les statistiques, le volume des paris aurait baissé de plus de 50 %. Cet écart serait encore plus grand si la Première Ligue biélorusse suspend elle aussi ses activités. Les bookmakers ont sollicité l’aide du gouvernement pour surmonter la crise. Leur souhait serait par exemple de voir le gouvernement alléger les charges fiscales dans ce secteur. Les bookmakers proposent aussi l’annulation de la contribution annuelle obligatoire de 5 % de leurs revenus de paris, ainsi que l’annulation ou la réduction des paiements minimums de 15 millions de roubles par trimestre aux ligues sportives locales.
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