William Norris, ancien shérif de l’Alabama, a détourné des fonds empruntés pour payer ses dettes de jeu d’argent. Il est passible d’une peine de plus de 20 ans de prison pour son délit.
Des demandes de prêt mensongères
Ancien Shérif du comté de Clarke, William Norris était surtout un mordu des jeux de hasard. Sa passion a fini par devenir un goulot d’étranglement pour lui. Il a contracté de nombreuses dettes pour satisfaire cette envie de gagner gros.
Pour sortir la tête de l’eau, William Norris a mis en place un stratagème qui consistait à contrefaire des documents pour obtenir l’approbation de prêt. Il a déclaré que l’argent sollicité devait servir aux frais de bureau ainsi qu’aux frais d’alimentation des prisonniers. Or, le shérif a utilisé cet argent à des fins personnelles pour payer ses dettes de jeu.
C’est auprès de deux banques du comté d’Alabama qu’il a contracté deux prêts bancaires entre 2017 et 2018. Du prêt de 75 000 $ qu’il a obtenu de l’une des banques, un tiers a servi à régler ses dettes personnelles.
En raison d’un mouvement de destitution engagé à son encore, William Norris a dû être obligé de démissionner en juin 2021. Steve Marshall, alors procureur général de l’Alabama qui avait jugé l’affaire avant, avait estimé que l’accusé ne pouvait plus officier en tant que fonctionnaire. Voilà pourquoi il s’est particulièrement félicité de la démission du shérif. Par sa faute, estimait-il, plusieurs citoyens auraient perdu confiance aux représentants des forces de l’ordre.
Plus de 20 ans d’emprisonnement et près d’un million de dollars d’amende
Pour avoir plaidé coupable, William Norris risque jusqu’à 30 ans d’emprisonnement et près d’un million de dollars d’amende. En cas d’emprisonnement, l’accusé devra être placé en liberté surveillée durant les trois années suivant sa libération.
Norris peut tout de même se sentir heureux de l’abandon de certaines charges par le tribunal. Parmi les accusations précédentes se trouvait l’utilisation illégale des contributions électorales, la transgression de la loi sur les pratiques de campagnes équitables, de l’utilisation à des fins personnelles de sa position, d’évasion fiscale, etc.
Pour le moment, William Norris reste toujours en liberté, mais dans l’attente de son procès. L’audience pour déterminer sa peine est renvoyée à une date hypothétique. Il n’est cependant pas le seul à s’être rendu coupable d’un tel délit. Ils sont nombreux qui, comme l’ex-shérif, ont détourné de l’argent pour couvrir leurs dettes de jeu. C’est le cas du drogué britannique qui a subtilisé des milliers de livres à sa société pour miser sur les cryptomonnaies.
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