Une fois de plus, l’ancienne gloire de la NBA Paul Pierce se retrouve sous les feux des projecteurs. Non pas pour un acte salutaire ou pour une œuvre utile, mais pour être sous le coup d’une action judiciaire pour dettes lourdes impayées. En effet, afin de s’adonner à sa passion aveugle pour le poker, l’ancien basketteur a emprunté une somme importante qu’il peine à restituer, ce qui a contraint son créancier à déposer plainte. Cette situation a suscité diverses réactions, mais beaucoup s’accordent pour reconnaître que Pierce est un habitué des démêlés avec la justice.
Engouffré dans les abysses de l’addiction et de l’endettement
L’ancienne légende de la NBA Paul Pierce, surnommée ‘The Truth’, est actuellement traduite en justice pour une dette de 180 000 dollars qu’il aurait perdu en jouant à des jeux de poker à gros enjeux. Le procès a été intenté par un nommé Stephen Carmona qui prétend avoir concédé cet important prêt à Pierce qui n’a jamais voulu lui rembourser. Selon lui, l’ancien basketteur est venu à sa rencontre alors qu’il animait chez lui une partie de poker en janvier. Pierce a sollicité un prêt de 150 000 dollars avec promesse de s’acquitter de son engagement une semaine plus tard.
Après avoir pris part au jeu, Pierce a perdu 140 000 dollars et a restitué immédiatement 10 000 dollars à son créancier. Cependant, la semaine d’après, Carmona organisait une autre rencontre de poker à son domicile. Bien que Pierce ne se fût pas acquitté de sa précédente dette, Carmona a accepté de lui accorder un nouveau prêt de 40 000 dollars. ‘The Truth’ a également perdu cette somme. Selon les propos du plaignant, il a plusieurs fois demandé à Pierce de solder ses dettes, sans réponse satisfaisante. C’est la raison pour laquelle il s’est vu contraint de saisir la justice dans l’espoir de rentrer dans ses frais dont le montant total est de 180 000 dollars, en plus des intérêts. Du côté de Pierce, c’est un silence radio intrigant.
Un récidiviste impénitent habitué des coups fourrés
Le réseau social Twitter a été inondé d’opinions concernant cette affaire. Des fans de Paul Pierce en sont venus à se demander comment un joueur qui a engrangé pas moins de 198 millions de dollars au cours de ses 19 saisons en NBA, en est réduit à contracter des dettes. Certains ont même émis des doutes sur la véracité des propos de Carmona. Il convient aussi de relever que la valeur nette de l’ancien basketteur en 2021 était de 70 millions. D’autres encore affirment que ‘The Truth’ est probablement fauché et soulignent qu’il a déjà été filmé en train de jouer au poker, de fumer des cigares et de gambader avec des strip-teaseuses. Il a par ailleurs participé aux World Series of Poker, ce qui signifie qu’il est joueur de poker passionné.
Ce n’est pour autant pas la première fois que Paul Pierce se retrouve empêtré dans des problèmes. Au cours des deux dernières années, il a été poursuivi à quelques reprises. En 2018, une plainte a été déposée contre lui pour avoir traité un garde de ‘raciste’, à l’occasion d’un combat qui opposait Conor McGregor à Khabib Nurmagomedov. En 2020, il a été poursuivi pour avoir refusé de payer l’employé chargé de la construction et de la gestion de son domaine de culture de marijuana. Plus récemment, il a eu maille à partir avec la justice en raison d’une prétendue scène de ‘pump and dump’ de cryptomonnaie.
Défaut de déclaration de ses commissions lors de la promotion de l’EthereumMax
En ce qui concerne le contentieux relatif à la cryptomonnaie, Pierce était accusé en mai dernier d’avoir perçu des jetons d’EthereumMax d’une valeur de plus de 15 trillions, afin d’émettre des tweets promotionnels pour cette cryptomonnaie. Cependant, il aurait omis de mentionner son partenariat avec les porteurs du projet dans lesdits tweets. En outre, il aurait procédé à la vente de ses jetons, ce qui est une technique connue dans le domaine sous le nom de ‘pump and dump’. Il s’agit de l’élargissement du marché par la hausse artificielle du prix d’une action. Le concerné diffuse des informations fausses afin de revendre ces actions acquises à bas prix, avec une plus-value conséquente.
Toutefois, la loi américaine concernant ces devises virtuelles n’est pas assez claire. Selon la loi fédérale, ceux qui commercialisent des titres ont l’obligation de rendre publiques les commissions qu’ils ont perçues dans le cadre de la promotion des titres en question. Toutefois, le type de produits de cryptomonnaie concerné par cette norme juridique demeure flou.
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