Dans le comté de Clarke, l’ancien shérif encore en poste a été interpellé par le tribunal et inculpé pour avoir menti sur des demandes de prêts. En effet, entre 2017 et 2018, le supposé William Ray Norris a effectué plusieurs prêts auprès de la Town County National Bank et de la Sweet Water soi-disant pour entretenir son bureau et assurer la nourriture de la prison. Seulement, après une enquête approfondie, les enquêteurs ont découvert que l’ancien shérif avait utilisé l’argent emprunté pour participer à des jeux de hasard et d’argent. Après avoir été réprimandé par devant le tribunal de sa communauté, celui-ci a trouvé mieux de démissionner de son poste de shérif.
Il a demandé quatre prêts pour un total de 48 000 dollars
Il se nomme William Ray Norris anciennement shérif du comté de Clarke en Alabama. Désormais, il devra prouver son innocence devant un tribunal pour corruption et détournement de fonds. L’affaire remonte il y a quelques années de cela.
Entre novembre 2017 et octobre 2018, l’ancien shérif a contracté des prêts auprès de plusieurs banques de l’Alabama en insinuant qu’il utilisera l’argent pour couvrir les frais de nourriture de la prison et partiellement entretenir son bureau.
Les montants demandés variaient entre 9 500 et 14 000 dollars et devaient donner un total de 48 000 dollars. Lors du procès, l’accusation a avancé les propos selon lesquels l’argent emprunté par Ray Norris était utilisé à des fins personnelles, mais aussi pour satisfaire son addiction au jeu. Aucun centime n’avait donc servi pour l’entretien de la prison.
Comme le mensonge n’a jamais de longue jambe, l’affaire de corruption et de détournement de fonds est finalement tombée dans les oreilles de Steve Marshall, procureur général de l’Alabama qui s’est très vite intéressé à ce cas particulier. Appeler à répondre de ses actes, Norris a pris l’initiative de démissionner de son poste en juin de l’année dernière.
Destituer de ses fonctions en guise de punition
A l’origine de sa démission, l’ancien shérif du comté de Clarke avait à son encontre plusieurs chefs d’accusation. Ceux-ci ont été abandonnés une fois qu’il a volontairement accepté de démissionner de son poste.
Toutefois, cela n’a pas exclu les accusations fédérales auxquelles il doit encore répondre. De manière plus détaillée, l’accusation de Norris comprenait entre autres des paiements à hauteur de milliers de dollars qu’il aurait reçus d’une entreprise tierce.
S’il n’avait pas accepté de démissionner, les accusations portées à son encontre lui auraient valu une peine d’au moins 20 ans de prison, mais comme il a bien voulu coopérer sans même chercher à prouver son innocence, les accusations ont été abandonnées.
Laisser un commentaire