Depuis le début de son mandat, Rodrigo Duterte a toujours cherché les moyens de suspendre les activités concernant les jeux de hasard. Pour montrer son mépris des jeux, il a lancé un moratoire vis-à-vis de la construction de nouvelles stations de casino dans le pays.
La contestation du président Philippin
Le président a lancé un moratoire. Il a été ordonné d’arrêter la délivrance des licences relatives aux jeux. L’institution qui supervise l’attribution de ces licences est PAGCOR. L’objet de cette suspension serait de limiter au maximum l’expansion des activités de jeux de hasard aux Philippines. La mise en place de ce moratoire a débuté le 14 janvier. Le responsable de PAGCOR avait déclaré en effet que seules les demandes déposées avant cette date seraient considérées. Après cette date, ceux qui veulent obtenir une licence peuvent dire adieu à leur projet. De ce fait, de nombreux fournisseurs et compagnies ont tout de même réussi à déposer leurs candidatures. Par conséquent, deux projets ont reçu le feu vert de la part de cette organisation pour permettre aux titulaires de mettre en action leurs projets.
Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Malgré cette approbation de la part de PAGCOR, le président philippin a affirmé sa contestation et compte tout faire pour empêcher que les travaux s’exécutent. Cette contestation a même mobilisé les médias du pays. Il est à noter que les joueurs locaux étaient ravis d’apprendre que deux grands établissements allaient s’installer dans le pays. Une joie non partagée avec le président puisque celui-ci est contre l’expansion des jeux de hasard aux Philippines. Or, ces deux établissements ne feront qu’accroître le nombre de joueurs. De ce fait, le président va empêcher à tout prix la construction de ces casinos.
Les raisons environnementales sont les armes du président
Effectivement, pour gagner les opinions des citoyens, le président utilise des arguments tournant autour de l’environnement. Galaxy Entertainment Group, une société de jeux et d’hôtellerie de Macao s’est associée avec Leisure & Resorts World Corporation qui est une compagnie philippine pour construire un complexe évalué à plus de 500 millions de dollars sur l’île de Boracay. Un choix idéal pour attirer des touristes grâce à ses sables et son climat tropical. Cependant, les activités sur l’île n’ont pas du tout ravi le président en février. La raison est que la majorité des bâtiments construits polluent l’île et la mer. De plus, de nombreux bâtiments sont construits de manière illicite. Les bâtiments œuvrant dans les jeux d’argent ont été les plus concernés par cette forme d’illégalité.
Malgré les attaques du président, les deux compagnies ont quand même réussi à acquérir 23 hectares de terrain à Boracay avant que l’île ne soit fermée. Le complexe hôtelier ouvrira ses portes en 2021. Ce projet n’est pas le seul qui a attiré l’attention du président. De nombreux projets ont déjà subi cette suspension de la part du président. Sur ce, les compagnies sont perplexes vis-à-vis de l’avenir de leurs projets.
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