L’année 2023 n’aura pas été de tout repos en termes de situations controversées pour le complexe casinotier Resorts World Las Vegas. En effet, après avoir fait l’objet d’une enquête de la part du Gaming Control Board en début d’année à la suite d’allégations de collaboration avec un joueur illégal reconnu coupable, c’est le président et directeur d’exploitation qui s’est récemment retrouvé sous les feux des projecteurs, et accusé d’avoir permis à des personnes peu recommandables de jouer dans le casino avec, de surcroît, de l’argent douteux.
Un gérant indélicat cité dans des cas d’agissements indignes au détriment de la réputation du complexe de renom
À la suite de son départ de Resorts World Las Vegas (RWLV), Scott Sibela, l’ancien président et directeur de l’exploitation de cette entreprise a été accusé d’avoir permis à des criminels de jouer ; Robert Cipriani, un gros joueur californien, a déclaré que Sibela aurait de façon consciente fermé les yeux sur de nombreux clients qui jouaient avec de l’argent volé. Il a ensuite prétendu que par cette négligence, le casino et son président auraient causé sa détresse. Déposée devant le tribunal américain du Nevada, la plainte allègue que Robert Alexander, un joueur impliqué dans un précédent incident avec Cipriani, a utilisé l’argent qu’il avait volé à des investisseurs pour jouer au RWLV.
Cipriani aurait essayé d’informer Sibela sur ce dernier cas, mais aurait essuyé une sorte d’indifférence. De plus, Alexander aurait soumis le plaignant à des semaines de harcèlement et d’intimidation. Pour référence, en novembre 2021, Alexander et Cipriani ont été impliqués dans une affaire qui a valu à Cipriani d’être accusé de vol et de larcin. Ces accusations ont finalement été abandonnées. Alexander, en revanche, a déjà plaidé coupable dans des affaires de fraude électronique et de fraude en valeurs mobilières.
Ce n’était pas la seule fois que le complexe permettait à des criminels reconnus coupables de jouer, a déclaré le plaignant. Comme indiqué lors du procès, Cipriani avait également tenté d’informer le personnel du casino d’autres activités criminelles, fournissant comme preuve des captures d’écran de conversations entre lui et le responsable des opérations de surveillance de la propriété du casino, Joseph Tatonetti. Les images ont prouvé que Cipriani avait effectivement attiré l’attention de Tatonetti sur deux présumés criminels qui avaient été autorisés à jouer au casino, notamment Brandon Sattler et Edwin Ting.
Resorts World Las Vegas est-il un adepte des situations scandaleuses ?
Cipriani et Tatonetti ont convenu que Ting, qui exploitait autrefois un réseau de jeu illégal, n’aurait pas dû se conformer aux règles. Le gérant avait répondu que le directeur de la cage est également très énervé. Cipriani compte à présent demander des compensations pour les dommages présumés causés par RWLV de Sibela et parlant de ce dernier, le procès susmentionné intervient quelques semaines après que l’ancien président de RWLV ait été contraint de quitter l’entreprise en raison de violations non précisées ; entre temps, RWLV a nommé son directeur financier, Peter LaVoie, comme nouveau président.
Plus tôt cette année, dans ce qui était alors poliment décrit comme annonce surprise, le Gaming Control Board avait annoncé avoir mis fin à une enquête qu’il avait initiée sur des allégations portées contre RWLV et son dirigeant, après avoir estimé qu’ils n’avaient pas résisté à l’examen minutieux de l’investigation. Les régulateurs avaient à cette époque commencé à examiner des informations que le conseil de contrôle avait reçues en avril dernier sur des allégations faites par Sattler lors d’une déposition sous serment dans le cadre d’un procès pour fraude.
Sattler avait mis en relation Sibella avec un bookmaker du nom de David Stroj, reconnu coupable, et qui a violé les conditions d’une libération surveillée de trois ans après avoir été condamné dans une affaire fédérale en 2018. Sattler avait alors affirmé que Stroj était détenteur d’une participation dans Tacos El Cabron, un point de vente alimentaire au sein de RWLV. Le père de ce dernier était directeur de Tacos El Cabron qui a fermé ses portes plus tard dans l’année. Les enquêteurs avaient déclaré que si ces allégations étaient vraies, Sibella ainsi que le complexe RWLV seraient exposés à des mesures disciplinaires pour avoir travaillé avec un joueur illégal reconnu coupable.
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