Ces derniers temps, le groupe Barrière a pris connaissance d’usage illicite de son image via des annonces publicitaires diffusées sur des plateformes de jeu en ligne. Ce mode de fonctionnement malhonnête profite à des sites de jeux de casino online illégaux qui incitent des joueurs à s’inscrire et à s’adonner aux offres présentes. Il s’agit d’une pratique qui pourrait favoriser les risques de jeu compulsif, le blanchiment d’argent et le financement de secteur non-conforme aux lois en vigueur.
Une plainte déposée rapidement par le casinotier
Afin de promouvoir leurs prestations, des plateformes de jeu en ligne ont recours au nom et à l’image du groupe de casinos Barrière. Face à cette situation, la marque de casinos et hôtels a annoncé son dépôt de plainte contre des publicités qui consistent à usurper son image en vue de séduire les utilisateurs à se diriger vers des sites illégaux. D’ailleurs, l’intéressé a pris la décision de saisir la procureure de la République de Paris dans le but d’identifier et de sanctionner sévèrement les instigateurs et les propriétaires de jeux qui exploitent ce filon. Dans un communiqué, Barrière demande que les principaux responsables répondent de leurs actes.
Selon la législation en place, les jeux de casino en ligne sont interdits contrairement aux paris sportifs et hippiques ainsi que le poker en ligne. Néanmoins, ces activités sont soumises à des règles strictes dont l’exploitation s’adresse exclusivement aux opérateurs ayant un droit exclusif ou une autorisation provenant de l’Autorité nationale des jeux (ANJ). D’après l’article 56 de la loi n°2010-476 du 12 mai 2010 dans le cadre de l’ouverture de la concurrence et de la régulation du marché des jeux d’argent et de hasard, les acteurs qui proposent des offres de jeux sans agrément risquent trois ans d’emprisonnement et 90 000 euros d’amende. L’article 57 du même décret stipule une sanction à hauteur de 100 000 euros en cas de diffusion de publicité en faveur d’un site de paris ou de jeux d’argent non autorisé.
Pour le directeur général du groupe Barrière, Grégory Rabuel, les plateformes de casino en ligne illégales et proscrites en France représentent un véritable danger pour les joueurs, surtout les mineurs et un préjudice important du côté des finances publiques. Le dirigeant estime également que c’est une concurrence illégale pour les opérateurs français légaux de jeu. Il a ajouté qu’en portant plainte et en recourant aux pouvoirs publics, le groupe s’engage à protéger ses clients et à lutter contre ces actes illicites. Le casinotier a expliqué que l’enquête devra déterminer si ces opérateurs internationaux réputés dans le secteur sont en conformité aux obligations prescrites par la loi française et la réglementation européenne.
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