Fécamp : 20 000 euros volés à une nonagénaire pour jouer aux jeux d’argent en ligne

Voilà une affaire qui ne devrait pas passer inaperçue avec des milliers d’euros subtilisés à une femme de 94 ans. C’est la fille de la victime qui a découvert toute l’histoire en rendant visite à sa mère le 1^er août dernier.

La voleuse se servait régulièrement

En allant chez sa mère, la fille de la victime s’est rendu compte que le coffre-fort était vide et ne contenait plus d’argent. Surprise, cette dernière appelle immédiatement la police afin de retrouver le coupable. La nonagénaire stockait pas moins de 27 950 €, soit un montant assez conséquent pour qu’une personne veuille les voler. Une enquête a été ouverte en ciblant particulièrement les différentes personnes qui intervenaient et venaient au domicile de la vieille dame. Parmi elles, une aide-ménagère suscite l’attention des enquêteurs en raison de dépenses et mouvements bancaires suspects. En effet, la principale concernée effectuait de gros virements sur les comptes de son fils et de sa belle-fille, des montants qui contrastent avec son petit salaire. Placée en garde à vue, la Fécampoise quinquagénaire passe aux aveux et reconnaît son implication dans le vol. Selon ses dires, elle aurait commencé son arnaque depuis le début de l’année en remarquant le coffre-fort. Elle cherche activement la clé et s’est servie souvent pour acheter des produits divers. Elle ne s’arrête pas là, elle utilise également l’argent pour jouer au casino ou à des jeux en ligne sur internet. Au total, une somme de 20 000 euros a été dépensée au fil des mois. Suite à ces investigations, son fils et sa belle-fille d’une vingtaine d’années ont été placés en garde à vue. Leurs dépenses concernent surtout les cigarettes et les jeux à gratter. Il va sans dire que ces trois individus sont frileux de jeux d’argent, une occasion de tenter leur chance pour gagner plus ?

Avec un casier judiciaire vierge, les trois Fécampois ont été remis en liberté mardi. Ils seront convoqués en justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en janvier 2019. Une affaire à suivre !