À la suite de la décision du régulateur britannique de concéder une fois de plus la loterie nationale à l’opérateur Allwyn Entertainment, l’opérateur Camelot avait fait preuve d’indécision quant au verdict de l’UKGC. Mais International Game Technology, son partenaire, n’a pas voulu l’entendre de cette oreille et a décidé de poursuivre la contestation jusqu’à ce qu’une issue favorable soit trouvée.
Une décision du régulateur britannique qui peine à faire l’unanimité
À l’occasion d’un nouveau rebondissement sur l’affaire de la licence de loterie nationale octroyée à Allwyn Entertainment par le régulateur britannique, International Game Technology, partenaire de Camelot, a décidé d’intenter un procès contre l’UKGC, mettant en avant que cette résolution lui aurait valu une bonne volonté commerciale. En effet, on se serait attendu à ce que le conflit relatif à l’acquisition de la loterie nationale connaisse enfin une issue, que non. C’est dans ce contexte ambigu que le nouveau propriétaire de la loterie britannique a pu avoir gain de cause.
À en croire le Times, IGT envisage d’intenter un appel relativement à la décision de la commission des jeux de hasard en se fondant sur les lois européennes se rapportant aux droits de l’homme. Mais la réserve d’IGT pourrait avoir une incidence plus grave, en particulier sur son achalandage commercialisable, compte tenu du fait qu’il est à la fois exploitant et distributeur au détail des billets de loterie. Prévu pour février prochain, le processus de transition de la licence pourrait connaître un report à l’occasion de ce procès. Mais à la suite de la suite du 4ème concours se rapportant à l’attribution de la licence de la loterie nationale, la commission des jeux de hasard a jeté son dévolu sur l’opérateur Allwyn Entertainment. Camelot, en revanche, a occupé la place de candidat de réserve, ce qui l’a fortement desservi quant au contrôle de ladite loterie.
Pour IGT, la victoire d’Allwyn a été un choc difficile à digérer, et une immense surprise pour le vainqueur lui-même. Ce dernier, en effet, avait initié quelque temps avant ce contentieux, une opposition auprès de la Haute Cour à l’encontre de la commission des jeux de hasard. IGT et Camelot ont fait cause commune contre cette résolution qu’ils ont estimé indigne, car Camelot fut le détenteur de la loterie nationale pendant 28 ans au Royaume-Uni.
IGT n’a pas l’intention de lâcher prise
Si Camelot manifeste une certaine réticence à poursuivre la procédure judiciaire en cours, ce n’est pas le cas d’IGT. L’opérateur avait bien avant fait savoir qu’il ne s’arrêterait pas avant d’avoir eu gain de cause. Dans sa stratégie, IGT fait savoir que la décision du régulateur britannique va à l’encontre de l’article 1 de la convention européenne des droits de l’homme, mais aussi de la loi sur les droits de l’homme de l’Union européenne. Si l’on en juge par ces références, IGT accuserait l’UKGC, de par sa décision, de l’empêcher de servir à titre caritatif, violant par la même occasion les droits des individus. Si cela est vrai, IGT n’aura que très peu d’arguments, car la charte d’Allwyn concernant la loterie nationale contraint le détenteur de cette entité à recourir à ses revenus propres pour venir en aide aux organisations caritatives.
IGT risque également d’avoir beaucoup de mal à trouver des alliés dans la bataille qu’il a entrepris. En effet, depuis sa création en 1994, c’est au total 46 milliards de livres sterling qui ont été versées à des causes valables par la loterie nationale, et Allwyn s’était engagé à poursuivre cette tradition. Dès lors, pour une bonne frange de parlementaires britanniques, en alléguant des manquements liés au respect des droits de l’homme, IGT fait en quelque sorte figure de franc-tireur. Certains membres du parlement tels que Ben Bradley ou encore Sally-Ann Hart ont même qualifié la démarche de l’entreprise d’inacceptable.
Toutefois, si IGT obtient gain de cause, l’UKGC serait condamnée à lui verser l’équivalent de 713,52 millions de dollars en dommages et intérêts. Cette somme serait d’ailleurs issue des fonds destinés au soutien des causes valables, raison pour laquelle IGT avance que ces fonds ne sont pas en sûreté si la loterie nationale est attribuée à Allwyn.
À propos du logiciel IGT
- Date de création : 1981
- Licence / Origine : Nevada
- Site officiel : https://www.igt.com/
- Jeux en 3D : Oui
- Jeux sur mobile : Oui
- Croupiers en direct : Non
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