La Kansspelautoriteit, régulateur néerlandais des jeux, a reçu 183 notifications marquant l’intérêt des opérateurs de jeux de hasard pour le marché néerlandais. Ce marché devrait être libéralisé d’ici le 1er juillet 2021, après que la procédure soit consolidée.
183 requêtes d’intention pour le marché néerlandais
Alors que le marché du jeu de hasard n’est qu’au début de son essor, la Kansspelautoriteit, le régulateur néerlandais des jeux de hasard, affirme avoir déjà reçu 183 requêtes d’intention.
En effet, l’autorité néerlandaise avait demandé aux opérateurs de jeu de hasard en ligne intéressés par la poursuite de leurs activités commerciales dans le pays de montrer leur intérêt via une notification. C’est ce que 183 sociétés ont fait, sauf que parmi elles, 89 sont étrangères au pays. Parmi ces étrangers, 83 ont déjà au moins une licence pour offrir des jeux de hasard en ligne ailleurs.
La procédure de sélection des jeux de hasard n’est même pas encore adoptée, mais l’intérêt pour le marché néerlandais ne fait plus de doute. En fait, les opérateurs intéressés avaient jusqu’au 21 juin pour demander officiellement une autorisation, en allant sur le site web du régulateur. Conformément au Remote Gambling act, texte lié à la libéralisation du jeu de hasard dans le pays, le gouvernement a jusqu’au 1er juillet 2020 pour adopter une loi qui va encadrer tout cela, et ouvrir ensuite le marché le 1er janvier 2021.
Le gouvernement prépare la libéralisation du marché des jeux de hasard
Il reste que des conditions d’obtention de titre d’exploitation sont déjà proposées. Au Pays bas, pour avoir une licence d’autorisation d’exploitation de jeu de hasard en ligne, chaque opérateur intéressé devrait payer une somme de 45 000 euros. Ils devraient aussi payer une caution à hauteur de 830 000 euros.
Mis à part l’aspect financier, le régulateur a déjà pensé à des sortes de garanties de sérieux, notamment d’intégrité. Ainsi, tout opérateur qui voudra faire son nid à l’intérieur du marché néerlandais devra satisfaire, entre autres, des critères liés à la technique commerciale, à l’identification des joueurs, à la qualité des assurances, au respect des règles de prévention, ainsi qu’à la séparation entre l’argent des joueurs et les autres fonds.
En attendant la marée qu’il y aura probablement à l’ouverture, la Kansspelautoriteit a pu faire ses armes. C’est ainsi qu’en 2017, elle a gagné un procès contre la firme Simbat Entertainment Systems, et lui a infligé une amende de 270 000 euros pour avoir proposé ses jeux de hasard en violation de la réglementation du pays. Spinity a aussi écopé de 100 000 euros de dettes, pour avoir participé à ce projet.
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