La ville de New York propose à 3 derniers opérateurs d’obtenir une licence de jeu d’argent sur son territoire. Les nombreuses réactions des candidats, dont certains sont déjà implantés dans la ville, traduisent l’enjeu que représentent ces licences.
Plus que 3 places libres
Rien ne va plus à New York. Dans cette ville, l’une des plus célèbres du monde, se joue une bataille pour l’acquisition des dernières licences de jeu de hasard avant le temps mort. En effet, les autorités locales ont décidé, en 2013, d’octroyer quelques licences dans ce marché émergent. Cette année-là, un référendum a autorisé la distribution d’une licence à 10 opérateurs de jeu de hasard. En 2015, le Gaming Facility Location Board a finalement accordé des licences à aux opérateurs qui se sont distingués du fait de leurs machines à sous, et leurs tables de jeu dans le nord de la ville. Les secteurs concernés alors étaient Finger Lakes, Catskills, Albany et Southern Tier. Il faut dire que 4 casinos installés dans ces secteurs ont bénéficié d’une exclusivité qui court jusqu’en 2023.
Aujourd’hui, on compte déjà 7 opérateurs licenciés tels que Del Lago Resort and Casino à Tyre, Resorts World Catskills à Monticello, et Saratoga Gaming & Racing à Saratoga Springs. Il reste donc 3 places à pourvoir sur le territoire new-yorkais. L’enjeu est d’autant plus grand qu’après la sélection des 3 titulaires, la ville suspendra les candidatures d’obtention de licence d’autorisation de jeu de hasard pendant les 7 années suivantes. Michael O’Keeffe, propriétaire du The Water Club estime que les emplacements choisis pour les casinos pourraient aussi être exploités par l’installation des petites boutiques ou de petits casinos comme à Monte-Carlo. Face à ce propos, les spécialistes s’interrogent sur les intentions de Michael (connu comme un restaurateur) sur le marché du jeu de hasard.
Des places très convoitées
La course à New York compte déjà plusieurs candidats. La Gambling Commission confie avoir déjà reçu 30 requêtes d’informations pour les 3 places disponibles. Parmi les candidats, on compte des opérateurs de premier ordre tels que Rush Street Gaming, MGM Resorts International, Hard Rock International, UE Resorts International, Las Vegas Sands Corp., Genting New York LLC, et Wynn Resorts. MGM mène déjà des activités dans la ville avec l’Empire City Casino, un établissement situé dans un quartier de New York. Genting aussi connait bien la ville à travers le Resorts World situé dans le Queens. Tous offrent déjà des terminaux de loterie vidéo à New York. Le Resort World a d’ailleurs ajouté qu’il va continuer à soutenir la ville s’il obtient une des 3 dernières licences.
L’enjeu est tel que les opérateurs ont proposé de déposer 500 millions chacun pour l’obtention de la licence, et le réexamen de l’exclusivité des casinos du nord. Mais ce ne sont pas ces opérateurs qui mèneront la danse. La Commission du Jeu ou Gaming commission, a affirmé que certaines requêtes ont soulevé la nécessité de rendre publics certains documents, et Blair Horner, le directeur du New York Public Interest Research group d’insister sur la nécessité pour la Commission du jeu de faire tout pour que le processus soit le plus transparent possible. Rush Street Gaming est de cet avis et demande que les critères d’évaluation et de sélection des opérateurs soient communiqués, et que les candidats fournissent toutes les informations nécessaires dans leur candidature afin de garantir l’impartialité du processus et l’intégration de la communauté.
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