Dans l’actualité, la privatisation de la Française des jeux fait beaucoup de bruit et suscite la crainte de nombreux exploitants de casino. En effet, cette démarche pourrait signer la fin du monopole des établissements de jeu sur les machines à sous. De quoi inquiéter les personnes concernées !
Les machines à sous, la principale revenue des casinos
Avec cette privatisation, le gouvernement compte bien récupérer 1 milliard d’euros en concrétisant la vente de ses parts. Selon le directeur général du groupe Tranchant, Romain Tranchant, ce projet pourrait certainement entraîner des pertes importantes pour ses entreprises. Ce dernier se prépare déjà aux impacts que peut avoir cette transaction. Il faut dire que les machines à sous représentent au maximum 90 % des bénéfices des groupes de casinos existants sur le territoire. La liste comprend Barrière, Partouche, JOA et Tranchant. Quatre grands groupes qui sont leaders dans leur domaine et engrangent des millions d’euros chaque année. Ces derniers se sont invités au Conseil des ministres le 2 octobre dernier. Une ordonnance sur la régulation des jeux a été exposée lors de cette réunion. D’après les opérateurs, Bercy aurait donné le feu vert à la FDJ pour installer leurs propres machines à sous au sein de leur point de vente. Ils pensent que ce déploiement vise essentiellement à vendre au meilleur prix la société de jeux. En clair, il est possible de voir des machines à sous dans les différents buralistes de l’Hexagone si ce processus s’avère confirmé.
En vendant ses parts, l’État s’assure d’un chèque assez conséquent, soit un milliard d’euros. Au total, ce dernier détient 72 % du capital de la FDJ et suite à cette transaction, il demeurera toujours un actionnaire important en possédant au moins 20 % du chiffre d’affaires. Après cette opération, l’État continuera également à percevoir les taxes issues des jeux d’argent. Concernant la vente, les investisseurs bénéficient d’un certain nombre d’avantages puisque la Française de jeux reste la deuxième loterie européenne et quatrième mondiale dans le secteur. Dans tous les cas, le député de Génération de la Loire, Régie Juanico, a déclaré que les casinos ne devraient pas avoir peur de cette démarche. Il assure que la loi en vigueur ne permet nullement à la Française des jeux de profiter de cette privatisation pour augmenter ses profits et exploiter des jeux plus addictifs.
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