Pour la bonne marche du secteur des jeux, il est primordial pour les opérateurs de mettre à jour leur procédure KYC (Know your Customer) et AML (Anti-money laundering). À ce propos, la société Sumsub a publié il y a quelques jours de cela son rapport pour le marché de iGaming européen. Il a été révélé que d’ici 2026, la société atteindra un chiffre d’affaires de 140,05 milliards d’euros. En ce qui concerne les procédures AML et KYC, il est noté que les opérateurs européens doivent redoubler d’efforts pour apporter des améliorations et éviter d’éventuels problèmes tels que les fraudes et le développement du jeu addictifs. Sumsub a félicité les régulateurs européens qui d’après elle font du bon travail pour maintenir l’ordre dans l’industrie.
L’industrie des jeux en Europe devrait atteindre une croissance de 140,05 milliards d’euros d’ici 2026
Sumbub est un spécialiste dans son domaine en ce qui concerne le secteur de l’iGaming. Au fil des années, la société a acquis beaucoup d’expérience au point où elle est aujourd’hui en mesure de fournir une réponse à une requête en seulement 50 secondes. À ce jour, Sumsub opère dans plus de 220 pays et a avec succès empêché 50 000 tentatives de fraude.
Il y a quelque temps de cela, la société qui se concentre majoritairement sur le KYC (Know your Customer, ou en français connaissance du client) et sur l’AML (anti-money laundering, ou en français lutte contre le blanchiment d’argent) a publié un rapport de l’industrie des jeux européens. Intitulé « KYC for the gaming industry : Europe », le rapport avait pour but d’établir un pont entre la conformité réglementaire, la conversion des clients et la protection contre la fraude.
Dans son rapport, la société a mentionné que l’industrie des jeux européens devrait atteindre environ 140,05 milliards d’euros d’ici 2026. Toutefois, cette croissance qui a débuté depuis 2021 risque d’entrainer au passage plusieurs problèmes. Parmi les défis relevés, il y a entre autres la vérification de l’identité des joueurs.
À ce sujet, Sumsub a déclaré que le modèle actuel contraste avec les modèles commerciaux qui priment l’intégration et la conversion rapide par rapport à la nécessité d’effectuer des contrôles KYC de qualité. Après avoir fait ce constat, la société a déclaré que les entreprises de jeu devraient renforcer leur capacité à protéger leurs joueurs contre la fraude.
Il a continué en disant que cette tâche devra être effectuée au stade de l’intégration ceci dans le but d’éviter de potentiels problèmes une fois qu’un dépôt sera effectué par un joueur. Sumsub a également insisté sur la nécessité de réglementer en urgence les plateformes de jeu. La société pense qu’il s’agit d’une stratégie qui a fait ses preuves dans la lutte contre la fraude et que c’est un outil essentiel pour lutter et prévenir toute activité criminelle.
Dans son rapport, la société a mentionné certains organismes de contrôle et de régulation qui méritent tout son respect. Parmi ceux-ci, Sumsub a cité l’UK Gambling Commission au Royaume-Uni, la Kansspelautoriteit aux Pays-Bas et la Malta Gaming Authority à Malte. Au niveau paneuropéen, la société a cité l’European Gaming & Betting Association.
Cette association s’est donné pour but d’harmoniser les législations nationales sur les jeux en faisant recours aux normes de l’Union européenne. Il convient de noter toutefois qu’actuellement, il n’existe pas d’opérateur qui exerce sur la totalité du secteur.
La conformité AML est essentielle pour les sociétés de jeu
Dans son rapport, Sumsub a également précisé que la conformité des normes AML et principalement celles qui concernent les jeux problématiques est primordiale pour les sociétés de jeu. La violation de ces normes par un opérateur entrainera sans aucun doute des sanctions qui généralement sont sous forme d’amendes qui peuvent coûter des millions.
Bien évidemment, il est inutile de courir ce risque et de mettre en danger ses activités. La principale norme AML à respecter à l’heure actuelle est celle concernant la diligence raisonnable vis-à-vis de la clientèle et la diligence renforcée. L’accent doit également être mis sur le contrôle des activités des clients et sur la mise en place des directives garantissant le jeu responsable.
Dans cette logique, les opérateurs en activité dans le pays doivent procéder à des vérifications régulières des sources de fonds, des éléments déclencheurs de problèmes addictifs, du suivi des personnes auto-exclues et plus encore. Lorsque ces éléments sont à jour, cela facilite le processus KYC.
Simon Vincze qui est le directeur de l’initiative mondiale d’auto-exclusion GSES de Sumsub a donné son avis sur les attentes des joueurs par rapport aux réalités KYC. Il a ainsi déclaré que les joueurs sont totalement ignorants du temps qu’il faut pour traiter ne requête qui a trait au KYC. Lorsque ces derniers font un dépôt, ils s’attendent à ce que le retrait se passe aussi rapidement que pour le dépôt.
Lorsqu’il y a un retard, ces derniers pensent que le casino a délibérément choisi de retarder leur retrait, or, tel n’est pas le cas. Il a continué en disant qu’il est sûr qu’ils trouveront très bientôt une solution pour rendre le processus plus fluide. En cela, l’automatisation des procédures s’est présentée comme l’une des solutions les plus évidentes à adopter.
De même, les entreprises peuvent diviser le processus en plusieurs petites tâches qui pourront être gérées par plusieurs personnes. Sumsub rappelle que les entreprises peuvent faire recours à des outils pour booster leur capacité de vérification.
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